INTERNATIONALAmnesty International mets en garde la montée de l’autoritarisme

La montée des autoritarismes est une « tendance lourde dans le monde entier », selon Amnesty International

INTERNATIONALAmnesty International publie son Rapport annuel sur la situation des droits humains dans le monde
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Cécile Coudriou, présidente d’Amnesty international France, était l’invitée de France Inter ce matin. L’occasion de tirer la sonnette d’alarme sur la montée de l’autoritarisme dans le monde via le prisme d’un tout récent rapport de l’ONG.

Une tendance qui fait froid dans le dos

Cécile Coudriou, fait comme premier constat la montée des autoritarismes, « une tendance lourde dans le monde entier. Et c’est tout à fait dommageable ».

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Et elle ajoute : « 67 pays qui ont créé de nouvelles lois pour restreindre ce qu’on appelle l’espace civique. Un espace dans lequel on peut justement exprimer éventuellement des dissidences. Et bien des pays ont également réprimé ces dissidents. Dans 84 pays, ce qu’on appelle des défenseurs des droits humains ont été sauvagement réprimés, notamment 17 des 19 pays au Moyen-Orient ».

La France pointée du doigt

Mais loin de pointer uniquement les pays « habitués » de bafouer les droits de l’homme, Cécile Coudriou précise : « Il y a eu des dérives, y compris dans des pays qui se disent démocratiques, y compris en France d’ailleurs, où nous résistons avec notre ONG a des tendances à davantage de surveillance qui seraient au détriment de la vie privée et donc de la liberté d’expression ».

La présidente de l’ONG ajoute que dans 85 pays au total il y a eu un usage excessif de la force à l’encontre de ces manifestants. « Donc oui, aujourd’hui, il est très dangereux de défendre les droits humains, que ce soit en ligne ou dans la rue », conclut-elle.