RECAP'L’Occident frappe Moscou au porte-monnaie après les annonces de Poutine

Conflit Ukraine - Russie : Face aux annonces de Vladimir Poutine, l’Occident frappe Moscou au porte-monnaie

RECAP'« 20 Minutes » fait le point pour vous tous les soirs sur l’avancée du conflit en Ukraine
Conflit Ukraine-Russie: Première vague de sanctions économiques contre la Russie
M.F avec AFP

M.F avec AFP

L'essentiel

  • La Russie a déployé ces dernières semaines des dizaines de milliers de soldats à la frontière ukrainienne. Tous les soirs, à 19h30, 20 Minutes vous propose son point récap' sur le conflit laissant craindre une invasion.
  • Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Et qui soutient qui et pourquoi ? Vous saurez tout sur l’avancée des négociations et les événements de cette crise diplomatique qui secoue la Russie, l’Ukraine et les Etats-Unis.
  • Aujourd’hui, l’Occident a annoncé une batterie de sanctions tout au long de la journée qui devraient avoir une forte incidence sur l’économie russe.

Vous avez raté les derniers événements sur les tensions en Ukraine ? Pas de panique, 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs, à 19h30. Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Où en sommes-nous ? La réponse ci-dessous.

L’info du jour

Au lendemain de la reconnaissance par Vladimir Poutine de l’indépendance des deux territoires de l’Est de l’Ukraine dirigés par des séparatistes prorusses, les Occidentaux sont montés au créneau ce mardi avec une série de menaces graduées. Cette première vague de sanctions est d’abord économique. Le chancelier allemand Olaf Scholz a annoncé la « suspension » du processus d’autorisation du gazoduc Nord Stream 2, qui devait permettre à la Russie d’exporter du gaz sans passer par l’Ukraine. Le Premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé des sanctions visant trois oligarques proches du Kremlin et cinq banques.

De son côté, l’Union européenne a approuvé un « paquet de sanctions » contre la Russie « à l’unanimité », a annoncé Jean-Yves Le Drian lors d’une conférence de presse commune avec Josep Borrell. « Nous avons ciblé 27 personnes et entités : des responsables politiques, des individus dans le secteur de la défense et aussi les banques qui financent les décideurs russes. Nous ciblons également les relations économiques entre les républiques séparatistes et l’Union européenne. Enfin, nous ciblons la capacité de l’État et du gouvernement russe d’avoir accès à nos services financiers », a détaillé le président du Parlement européen.

La phrase du jour

« Les accords de paix en Ukraine n’existent plus »

C’est la phrase sans équivoque lancée par Vladimir Poutine lors d’une conférence de presse ce mardi. Durant cette prise de parole, le président russe a par ailleurs déclaré : « Si nos prétendus partenaires gorgent les autorités de Kiev d’armes modernes (…) alors le point le plus important est dans une certaine mesure la démilitarisation de l’Ukraine actuelle », a déclaré le président russe lors d’une conférence de presse surprise ce mardi.

Le chiffre du jour

Quatre. Ce sont les demandes formulées en urgence par l’Ukraine , qui accuse la Russie de préparer la poursuite de son « agression militaire ». Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a d’abord exigé l’arrêt « immédiat » du gazoduc russo-allemand Nord Stream 2, puis a appelé ses alliés à réagir vite et fort. L’Ukraine a également demandé à l’Occident de lui fournir davantage d’armes et à l’Union européenne de lui garantir sa future adhésion en son sein.

La tendance du jour

Vladimir Poutine a assuré qu’il ne voulait pas « reconstituer un empire » et a assuré que Moscou ne s’apprêtait « pas pour l’instant » à déployer des forces dans l’est de l’Ukraine. « Je n’ai pas dit que nos soldats vont y aller là, maintenant (…) Cela dépendra, comme on dit, de la situation sur le terrain », a-t-il détaillé lors de sa conférence de presse, juste après que le Sénat russe a approuvé sa demande de déployer des militaires pour venir en aide aux séparatistes prorusses en Ukraine.

Pour l’Occident, il s’agit en revanche déjà d’un « début d’une invasion », comme le déclare un haut responsable de la Maison Blanche, Jonathan Finer. Pour le Premier ministre britannique Boris Johnson, il s’agit ni plus ni moins d’un « un prétexte pour une offensive d’envergure ».

Ce mardi, la situation semblait encore tenable sur la ligne de front avec quelques échanges de tirs. L’Allemagne s’est cependant dite prête « à fournir des forces terrestres, maritimes et aériennes » en Lituanie, et Josep Borrell a rappelé que l’UE avait « un arsenal et une capacité d’action » face à la Russie.