Si vous avez fait la sieste, voici un récap de la journée :

Selon les renseignements américains, une invasion russe, jugée potentiellement imminente, commencerait certainement par des bombardements aériens et pourrait inclure « un assaut rapide » contre Kiev.

Ouf ?

Au secouuuuurs

Le ministère des Affaires étrangères israélien a recommandé dans un communiqué aux citoyens israéliens de « s’abstenir de se rendre en Ukraine pour le moment » et exhorté ses ressortissants vivant sur place à éviter « les foyers de tensions » en raison de « l’aggravation de la situation ». Les familles des diplomates et du personnel de son ambassade vont également être évacués, pour ne laisser que le personnel essentiel sur place.

«Les alliés sont déterminés à prendre ensemble des sanctions rapides et drastiques contre la Russie en cas de nouvelles violations de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de l’Ukraine », a tweeté le porte-parole du chancelier allemand. « Tous les efforts diplomatiques visent à persuader Moscou d’aller vers une désescalade. Le but est d’empêcher une guerre en Europe ».

On va pas se mentir, ça craint un peu.

L’athlète ukrainien Vladyslav Heraskevych, engagé dans l’épreuve de skeleton aux Jeux olympiques d’hiver à Pékin, a brandi une feuille où était écrit « Pas de guerre en Ukraine » vendredi, en pleine crise russo-occidentale autour de son pays. A l’issue de la troisième manche, l’Ukrainien de 23 ans a montré aux caméras la feuille aux couleurs de son pays, le jaune et le bleu.

Heraskevych pourrait être sanctionné par le Comité international olympique en vertu de la règle 50 de la Charte olympique, qui interdit aux athlètes d’exprimer leurs opinions politiques lors des Jeux. « Je pense que les Jeux olympiques luttent aussi pour la paix, pour l’unité des pays, et j’espère qu’ils (le CIO) seront de mon côté dans cette histoire », a ajouté Heraskevych, avant d’avouer qu’il avait eu du mal à se concentrer à cause de la crise russo-occidentale depuis son arrivée à Pékin. « J’essaie de rester professionnel, mais je lis beaucoup et tout cela m’inquiète. »

Ces F-16, habituellement basés en Allemagne, doivent arriver vendredi sur la base aérienne roumaine de Fetesti « pour renforcer la sécurité régionale », a annoncé l’armée américaine, en pleine tension avec la Russie sur l’Ukraine. Ils rejoindront des avions de combat italiens qui y sont déjà déployés, a indiqué dans un communiqué le commandement de l’US Air Force en Europe, basé en Allemagne et seront notamment chargés de protéger l’espace aérien de l’Otan dans cette région proche de la Crimée annexée en 2014 par Moscou.

Joe Biden, Emmanuel Macron, Olaf Scholz, le secrétaire général de l’Otan et d’autres dirigeants occidentaux vont s’entretenir ce vendredi après-midi de la crise ukrainienne, en pleines tensions avec la Russie, a appris l’AFP de sources concordantes. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, mais aussi le Premier ministre britannique, Boris Johnson, et le dirigeant polonais, Andrzej Duda, devaient aussi participer à cet entretien, a-t-on précisé au sein du gouvernement allemand et à l’Elysée.

À l’issue d’une rencontre avec son homologue britannique, Ben Wallace, en pleine crise russo-occidentale autour de l’Ukraine, Sergueï Choïgou a estimé que « le niveau de notre collaboration est presque à zéro et va bientôt passer la barre du zéro et devenir négatif » selon les agences de presse russes. Il a appelé en outre les Occidentaux à cesser de « gaver » d’armes l’Ukraine, dont Londres est l’un des fournisseurs.

À l’occasion de la visite d’une base militaire roumaine clé pour l’Otan, son patron, Jens Stoltenberg a de nouveau mis en garde ce vendredi contre le « risque réel d’un nouveau conflit armé » en Europe. « Le nombre de troupes russes augmente tandis que les délais d’avertissement diminuent », a averti M. Stoltenberg sur le site de Mihail Kogalniceanu (sud-est, près de la mer Noire), alors que les Occidentaux accusent Moscou de préparer une agression militaire contre l’Ukraine.

L’Ukraine a minimisé vendredi l’importance de l’appel du président américain Joe Biden à ses compatriotes à quitter ce pays sur fond de craintes d’une invasion russe. « Il n’y a rien de neuf dans cette déclaration », a relativisé le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba, alors que Kiev avait déjà jugé exagérée la décision des Etats-Unis d’évacuer les proches du personnel de l’ambassade et l’analyse américaine quant à l’imminence d’une offensive russe. On essaie de rassurer comme on peut…

Malgré des discussions « difficiles » sur la crise ukrainienne, la Russie, l’Ukraine, l’Allemagne et la France ont prévu de se retrouver en mars pour un nouveau sommet au format « Normandie », indiquent des sources française et allemande.

L’Elysée a, de son côté, justifié cette position en indiquant que « les conditions protocolaires permettant un entretien entre les deux chefs d’Etat avec une distanciation moindre (contact avec serrage de mains et table plus petite) imposaient un protocole sanitaire qui ne nous paraissait ni acceptable ni compatible avec les contraintes d’agenda qui étaient les nôtres ».

« Nous avons choisi l’autre option proposée par le protocole russe », a souligné l’entourage du président français.

Ouf ?

Au secouuuuurs

On va pas se mentir, ça craint un peu.

Joe Biden, Emmanuel Macron, Olaf Scholz, le secrétaire général de l’Otan et d’autres dirigeants occidentaux vont s’entretenir ce vendredi après-midi de la crise ukrainienne, en pleines tensions avec la Russie, a appris l’AFP de sources concordantes. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, mais aussi le Premier ministre britannique, Boris Johnson, et le dirigeant polonais, Andrzej Duda, devaient aussi participer à cet entretien, a-t-on précisé au sein du gouvernement allemand et à l’Elysée.

À l’issue d’une rencontre avec son homologue britannique, Ben Wallace, en pleine crise russo-occidentale autour de l’Ukraine, Sergueï Choïgou a estimé que « le niveau de notre collaboration est presque à zéro et va bientôt passer la barre du zéro et devenir négatif » selon les agences de presse russes. Il a appelé en outre les Occidentaux à cesser de « gaver » d’armes l’Ukraine, dont Londres est l’un des fournisseurs.

Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, était l’invité de Dimitri Pvalenko sur Europe un ce matin. Il est revenu le conflit qui oppose l’Ukraine à la Russie mais aussi sur l’utilité du pass vaccinal et le « convoi de la liberté ». Pour en savoir plus ses propos concernant le Covid-19, c'est pas ici.

Alors que le ballet diplomatique continue, Joe Biden prend les devants. Le président américain a appelé jeudi les citoyens américains à quitter l’Ukraine « maintenant » en raison du risque accru d’une invasion russe, en avertissant que la situation pouvait « vite s’emballer ». On fait le point sur une situation qui s'envenime.