ANIMAUXLe commerce de tigres en Afrique du Sud menace toute l’espèce

Afrique du Sud : Le commerce de tigres vers l’étranger menace toute l’espèce

ANIMAUXLe commerce de lions est déjà pratiqué légalement dans ce pays
Un tigre dans un zoo (illustration).
Un tigre dans un zoo (illustration). -  Krick, Jens/action press/SIPA
20 Minutes avec agences

20 Minutes avec agences

L’élevage de tigres destinés au commerce vers l’étranger menace l’espèce, déjà en déclin, selon un rapport publié ce mardi par l’ONG Four Paws. Ce type de commerce est particulièrement mené en Afrique du Sud.

Selon le rapport de l’association de protection des animaux, 359 tigres d’élevage ont été exportés par l’Afrique du Sud entre 2011 et 2020/Quelque 255 bêtes ont été vendues à des zoos. Les félins ne sont pas originaires d’Afrique du Sud et il n’existe aucun chiffre sur leur population dans le pays.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Revoir les lois sur le commerce des grands félins

L’espèce n’est pas explicitement citée dans les lois sur la protection animale, laissant « des failles qui permettent » l’existence de ce commerce, regrette Kieran Harkin, expert pour Four Paws. Le pays organise déjà de manière légale l’élevage de lions. « La demande est là », poursuit Kieran Harkin. « Il est tout à fait logique pour les éleveurs de passer au commerce du tigre, encore plus lucratif que celui des lions. »

Four Paws demande ainsi à l’Afrique du Sud de mettre fin à l’élevage commercial des grands félins, dont la population décline en partie à cause du commerce vers les pays asiatiques. Selon l’ONG, le pays bafoue les lois internationales selon lesquelles les tigres ne doivent pas être élevés dans un but commercial. Certaines fermes commercialisent les os, utilisés dans la médecine traditionnelle asiatique.

Les lois nationales et les accords internationaux doivent être « réexaminés car ils ne fonctionnent manifestement pas », selon la directrice de Four Paws en Afrique du Sud, Fiona Miles. Si les espèces menacées ne sont pas protégées, « les grands félins risquent un jour de ne plus exister que dans des cages », poursuit-elle dans un communiqué.