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Conflit Ukraine-Russie : Washington enverra « prochainement » des troupes en Europe de l’Est
LIVE•Revivez tous les événement de la journée de la journée de vendredi marquée par l'entretien entre Macron et PoutineM.F & J.-L. D.
L'ESSENTIEL
- La Russie a froidement accueilli jeudi le rejet par Washington de ses exigences sécuritaires, un échange qui alimente la crise russo-occidentale sur l’Ukraine, même si les deux camps laissent encore la porte ouverte au dialogue.
- Les Etats-Unis utilisent le gazoduc Nord Stream 2 pour faire pression sur la Russie. « Je veux être claire avec vous aujourd’hui : si la Russie envahit l’Ukraine, d’une manière ou d’une autre, Nord Stream 2 n’ira pas de l’avant », a déclaré la numéro 3 de la diplomatie américaine Victoria Nuland devant la presse.
- Alors que Washington a demandé une réunion publique lundi du Conseil de sécurité de l'ONU sur la crise autour de l'Ukraine, le président français Emmanuel Macron doit s'entretenir, aujourd'hui et par téléphone, avec Vladimir Poutine.
A VOIR
A LIRE AUSSI
0h00
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Ce coup-ci, pour de bon. Bonne nuit à ceux qui sont encore debout, ou bonne journée aux expats!
23h55
Washington enverra «prochainement» des troupes en Europe de l'Est
«Je vais envoyer des troupes américaines en Europe de l'Est et dans les pays de l'Otan prochainement. Pas beaucoup», a déclaré le président américain à des journalistes à sa descente d'avion, au retour d'un déplacement en Pennsylvanie (est). 8.500 soldats américains ont été placés en état d'alerte lundi dernier et peuvent être déployés à tout moment.
22h30
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Allez, on se quitte, fin de soirée à tous. La prochaine grande étape sera lundi avec le Conseil de sécurité de l'ONU.
21h40
L’UE « déplore » l’entrée refusée par la Russie à plusieurs diplomates européens
La tentative de médiation a échoué. L’Union européenne a « déploré » la décision de la Russie d’interdire à plusieurs responsables européens d’entrer sur son territoire, dans le cadre de la crise diplomatique autour de l’Ukraine. « Cette décision manque de justifications légales et de transparence et suscitera une réponse appropriée», a déclaré un porte-parole de l’UE dans un communiqué.
20h45
Pas de concessions à la Russie, prévient la Première ministre estonienne
Les pays européens et les Etats-Unis doivent « faire très attention » à ne pas faire de concessions à la Russie, a estimé vendredi la Première ministre estonienne Kaja Kallas a estimé vendredi, estimant que seule Moscou peut désamorcer les tensions.
Kaja Kallas, dont le pays accueille un bataillon multinational de l’Otan, a également souligné qu’elle menait des pourparlers pour renforcer la présence de l’Alliance atlantique en Estonie à titre dissuasif.
19h44
Une attaque russe à grande échelle aurait des conséquences « épouvantables », selon le chef d’état-major américain
Une attaque à grande échelle de Moscou en Ukraine aurait des conséquences « épouvantables » a averti vendredi le chef d’état-major américain, Mark Milley.
« Vous pouvez imaginer à quoi cela pourrait ressembler dans les zones urbaines denses », a indiqué le général Milley prévoyant « un nombre important de victimes » en cas d’offensive. « Ce serait épouvantable, ce serait terrible », a-t-il souligné lors d’une conférence de presse.
19h15
Un conflit en Ukraine « n’est pas inéluctable », selon le ministre américain de la Défense
Un conflit entre l’Ukraine et la Russie « n’est pas inéluctable », a affirmé vendredi le ministre américain de la défense, Lloyd Austin. « Il reste du temps et du champ pour la diplomatie », a-t-il souligné lors d’une rare conférence de presse.
17h45
Le président ukrainien appelle Moscou à faire un geste vers une « désescalade »
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé vendredi la Russie, qui a massé des troupes à la frontière avec son pays, à faire un geste prouvant qu’elle n’allait pas attaquer l’Ukraine.
Si la Russie affirme qu'« elle ne va pas attaquer l’Ukraine », elle « pourrait faire des pas pour le prouver », a déclaré Volodymyr Zelensky lors d’une conférence de presse pour des médias étrangers à Kiev.
17h30
La Russie interdit d’entrée plusieurs responsables européens
Ce vendredi matin, le ministre russe des Affaires étrangères a souligné que la Russie ne voulait « pas de guerre » et préférait la « voie de la diplomatie », mais qu’elle était prête à défendre ses intérêts. « Nous ne permettrons pas (…) que nos intérêts soient grossièrement bafoués, ignorés », a martelé Sergueï Lavrov.
Moscou avait prévenu qu’un rejet de ses demandes allait se traduire par des représailles d’ampleur, sans plus de précisions. Dans la soirée, la diplomatie russe a annoncé interdire d’entrée en Russie des représentants des forces de l’ordre, des organes législatifs et exécutifs de certains pays de l’UE qui sont « personnellement responsables de la propagation de la politique antirusse ».
17h10
Le plus grand risque pour l’Ukraine «, c’est la » déstabilisation" de l’intérieur selon son président
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé vendredi que la « déstabilisation » à l’intérieur était « le plus grand risque » pour l’Ukraine, alors que l’Occident craint une invasion russe de cette ex-république soviétique.
« Le plus grand risque pour l’Ukraine », c’est « la déstabilisation de la situation à l’intérieur du pays », plutôt que la menace d’une invasion russe, a-t-il estimé lors d’une conférence de presse pour les médias étrangers.
16h30
L’Ukraine appelle l’Occident à ne pas susciter la « panique »
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé vendredi les Occidentaux à ne pas susciter la panique autour des tensions avec la Russie, accusée de préparer une invasion de l’Ukraine.
« Nous n’avons pas besoin de cette panique » car « il nous faut stabiliser l’économie » de cette ex-république soviétique, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à l’intention des médias étrangers.
16h15
Emmanuel Macron et Vladimir Poutine d’accord sur « la nécessité d’une désescalade »
15h32
Washington travaille à la fourniture de « volumes additionnels de gaz naturel » pour l’Europe, explique la Maison Blanche
14h30
Vladimir Poutine dit à Macron que l’Occident « n’a pas tenu compte » des inquiétudes russes
Le président russe Vladimir Poutine s’est plaint ce vendredi à son homologue français Emmanuel Macron du rejet par l’Occident de ses exigences pour aboutir à une désescalade du conflit russo-occidental autour de l’Ukraine et de l’Otan.
« Les réponses des Etats-Unis et de l’Otan n’ont pas tenu compte des inquiétudes fondamentales de la Russie », a indiqué le Kremlin dans un communiqué consacré à l’entretien entre les deux dirigeants, estimant que la préoccupation clé de Moscou « a été ignorée ».
11h00
Le Bélarus ira en guerre si la Russie est attaquée, clame Loukachenko
Le président bélarusse Alexandre Loukachenko a affirmé vendredi que son pays irait en guerre si son alliée, la Russie, était attaquée, promettant d’accueillir des « centaines de milliers » de soldats russes en cas de conflit.
Ces propos martiaux interviennent alors que les tensions sont au plus haut entre Moscou et les Occidentaux au sujet de l’Ukraine. La Russie a massé des dizaines de milliers de soldats aux frontières ukrainiennes, exigeant des garanties pour sa sécurité, et prépare prochainement des manoeuvres conjointes avec Minsk, aux portes de l’Union européenne.
10h35
Moscou veut le dialogue, « pas la guerre »
Le chef de la diplomatie russe a affirmé vendredi vouloir la diplomatie et « pas la guerre », après l’appel américain à « revenir à la table des négociations » et à ne pas envahir l’Ukraine. « Nous avons choisi la voie de la diplomatie depuis de nombreuses décennies », a déclaré Sergueï Lavrov dans une interview diffusée sur plusieurs radios et télés russes, « il faut travailler avec tout le monde, c’est notre principe ».
10h30
« Confrontation ou concertation, c’est à Vladimir Poutine de le dire », insiste Paris
«Confrontation ou concertation, c’est à Vladimir Poutine de le dire », a déclaré vendredi le chef de la diplomatie française, alors que le président Emmanuel Macron doit s’entretenir dans la matinée avec son homologue russe de la crise en Ukraine.
« Maintenant la balle est du côté de Poutine », a lancé Jean-Yves Le Drian sur la radio RTL, deux jours après la remise par les Etats-Unis et l’Otan de leurs réponses aux demandes russes de garanties stratégiques, notamment de non entrée de l’Ukraine dans l’Alliance atlantique.
9h49
L’intervention des Etats-Unis sur le dossier ukrainien divise les partis politiques américains
D’un côté, les ténors du parti conservateur américain se succèdent sur les plateaux télés et en conférence de presse avec un même message : le président Joe Biden serait trop laxiste face aux démonstrations de force de Moscou, qui a massé environ 100.000 militaires à la frontière avec l’Ukraine.
De l’autre, une voix dissonante au sein du parti républicain, influencée par l’ancien président Donald Trump, accuse l’establishment de Washington d’être plus préoccupé par la crise ukrainienne que par celle qui se dessine à la frontière des Etats-Unis, où se presse un nombre record de migrants.
8h55
Le gazoduc Nord Stream 2, moyen de pression américain
Les Etats-Unis ont assuré que le gazoduc Nord Stream 2, cher à Moscou, serait mort-né en cas d’invasion russe de l’Ukraine.
Le Nord Stream 2 est un gazoduc reliant la Russie à l’Allemagne via la mer Baltique permettant de doubler la capacité de transport de gaz. Si le projet est aujourd’hui achevé, il attend toujours sa mise en service.
8h40
« J’ai peur que cela ne parte en vrille »
«N’importe quel conflit impliquant un ou plusieurs pays qui disposent de l’arme nucléaire est extrêmement dangereux », a rappelé Beatrice Fihn, qui dirige la Campagne internationale pour l’abolition de l’arme nucléaire. Nobel de la Paix 2017, elle s’inquiète « pour les armes nucléaires stationnées à la frontière en Russie, mais aussi celles réparties en Europe » qui en cas de conflit généralisé pourraient devenir des cibles.