Etats-Unis : Quelque 100 familles d’immigrants séparées à la frontière mexicaine réunies
MIRACLE•Toutes avaient été séparées sous le mandat de l’ex-président Donald Trump
20 Minutes avec AFP
Les interpellations de migrants sans papier à la frontière sud des Etats-Unis ont atteint des records ces dernières années. Les Etats-Unis ont cependant réuni 100 familles d’immigrants qui avaient été séparées lors de leur passage illégal à la frontière depuis le Mexique, a annoncé jeudi soir le gouvernement américain. Nos équipes « ont réuni cette semaine la famille n°100 séparée sous la politique cruelle de l’administration précédente », a indiqué sur Twitter le secrétaire à la Sécurité intérieure (DHS) Alejandro Mayorkas.
Et de préciser dans un autre tweet que ces familles obtenaient à titre humanitaire la possibilité de « vivre et de travailler aux Etats-Unis ».
Plus de 300 autres enfants toujours séparés de leurs familles
Les directives Trump de 2018 en vertu d’une politique de « tolérance zéro » avaient été supendues au bout de trois mois face au tollé dans l’opinion mais pour des milliers d’enfants déjà séparés, le mal était fait. Les services d’Alejandro Mayorkas, en collaboration avec d’autres partenaires, ont ainsi pu identifier et enregistrer 345 autres enfants toujours séparés de leurs familles.
Sous l’administration Trump, au moins 4.000 mineurs ont été séparés de leurs familles à la frontière mexicaine, selon des chiffres du Département de la Sécurité et 5.500, selon des documents de justice. Durant sa campagne électorale, le président démocrate Joe Biden avait promis une politique d’immigration « juste et humaine », le conduisant en janvier dernier à rompre avec la politique de son prédécesseur républicain. L’administration Biden a affiché son intention de combattre « la racine des causes » de l’immigration : la pauvreté extrême, la violence, la corruption et le changement climatique.
Notre dossier sur l'immigration
La semaine dernière, les Etats-Unis ont abandonné des négociations en vue d’une compensation financière des familles séparées ayant saisi la justice. Le gouvernement n’a conclu aucun accord avec les avocats des familles tout en laissant une porte ouverte à cette possibilité pour l’avenir.
