CONFLITLe G7 appelle le Bélarus à mettre fin «immédiatement» à la crise migratoire

Le G7 appelle la Biélorussie à mettre fin « immédiatement » à la crise migratoire

CONFLITDes milliers de migrants campent depuis des jours par des températures glaciales à la frontière polonaise, du côté de la Biélorussie, dans l’espoir de pouvoir entrer dans l’UE
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Accusant Minsk de chercher à « détourner l’attention » de violations du droit international et des droits humains, les grandes puissances du G7 ont appelé, ce jeudi, la Biélorussie à mettre fin « immédiatement » à la crise migratoire en cours aux frontières de l’UE.

Dans un communiqué, les chefs de la diplomatie du Royaume-Uni (qui occupe la présidence tournante du G7), de France, des Etats-Unis, du Canada, d’Allemagne, d’Italie, du Japon et de l’Union européenne « condamnent l’orchestration par le régime biélorusse de l’immigration illégale à travers ses frontières ».

Livraison d’aide d’humanitaire

« Nous demandons au régime de cesser immédiatement sa campagne agressive et d’exploitation afin d’éviter de nouvelles morts et de nouvelles souffrances », déclarent-ils. « Les actes du régime biélorusse constituent une tentative de détourner l’attention de son mépris permanent pour le droit international, les libertés fondamentales et les droits humains, y compris ceux de son propre peuple », écrivent-ils.

Les pays du G7 demandent à Minsk d’accorder aux organisations internationales « un accès immédiat et sans entrave pour livrer de l’aide humanitaire ». Ils expriment leur « solidarité » avec la Pologne, la Lituanie et la Lettonie victimes selon eux « d’un usage provocateur de l’immigration illégale ».

Réponse aux sanctions occidentales

Quelques milliers de migrants, originaires principalement du Moyen-Orient, campent depuis des jours par des températures glaciales le long de la frontière polonaise, du côté de la Biélorussie, dans l’espoir de pouvoir entrer dans l’UE.

L’Occident accuse Minsk d’avoir orchestré depuis l’été cet afflux, en réponse à des sanctions occidentales contre la Biélorussie après la répression en 2020 d’un mouvement d’opposition historique. Varsovie, ainsi que les deux autres voisins européens de la Biélorussie, la Lituanie et la Lettonie, refusent d’accueillir ces milliers de migrants.