Guinness des records : Mexico est la ville la « plus connectée au monde »
ACCES A INTERNET•Dans le cadre de sa politique du « droit à l’Internet pour tous », la capitale du Mexique compte 21.500 points d’accès wifi publics et gratuits20 Minutes avec AFP
Si vous allez à Mexico, vous ne devriez pas avoir de mal à naviguer sur Internet. La capitale du Mexique est en effet la ville « la plus connectée au monde » par son nombre de points d’accès wifi publics et gratuits, a décrété mercredi le livre Guinness des records.
La ville, qui compte 9,2 millions d’habitants, dispose de 21.500 points d’accès wifi («hotspots ») publics et gratuits, a déclaré le représentant du Guinness pour l’Amérique latine, Carlos Tapia, lors d’une cérémonie au pied de la statue de l’Ange de l’Indépendance en plein centre-ville. Le certificat a été officiellement remis à la maire, Claudia Sheinbaum (gauche au pouvoir), qui pourrait devenir la première présidente de l’histoire du pays en 2024, d’après de nombreux analystes.
Des accès principalement dans les transports publics
Cette distinction récompense la politique du « droit à l'Internet pour tous », a estimé la présidente du gouvernement de la ville (maire). Claudia Sheinbaum a fait ainsi allusion aux familles pauvres qui n’ont pas d’abonnement à domicile.
A Mexico, les points de connexion se trouvent dans les transports publics essentiellement. Les connexions sont parfois saturées. Des étudiants ont pu suivre leurs cours en ligne grâce au wifi gratuit pendant la fermeture des établissements scolaires au plus fort de la pandémie, de mars 2020 à septembre 2021.
Hausse du nombre de pauvres
Quinzième économie mondiale, le Mexique compte 55 millions de pauvres (43,9 % de sa population) dont 3,8 millions de plus depuis 2018, selon une étude récente du Conseil national d’évaluation de la politique de développement social (Coneval). Une enquête contestée par le gouvernement. Membre du parti au pouvoir Morena, Claudia Sheinbaum est la dauphine du président Andres Manuel Lopez Obrador, selon de nombreux éditorialistes politiques.