G20 : Des dirigeants jettent une pièce dans la fontaine de Trevi pour sauver le climat ? Faux
FAKE OFF•Rassemblés à Rome dimanche à l’occasion du G20, des dirigeants, dont Emmanuel Macron ou Angela Merkel, ont lancé une pièce dans la fontaine de Trevi. Le geste a été ensuite mal interprétéM.Co.
L'essentiel
- Réunis à Rome ce week-end le temps du G20, Emmanuel Macron, Boris Johnson ou encore Angela Merkel ont pris la pose devant la célèbre fontaine de Trevi.
- Comme le veut la tradition, ils ont jeté une pièce dans la fontaine.
- Ce geste a été mal interprété. Un ancien ministre portugais a avancé que les dirigeants jetaient une pièce pour « avoir de la chance dans la lutte contre l’urgence climatique ».
Un geste mal interprété. Réunis ce week-end à Rome pour le G20, les dirigeants des vingt premières puissances économiques mondiales ont pris la pose dimanche devant la fontaine de Trevi, une étape touristique incontournable dans la capitale italienne.
Comme le veut la tradition, ils ont chacun lancé une pièce dans la fontaine. Toutefois, la signification de ce geste, répété par des milliers de touristes chaque année, a été mal interprétée sur Twitter. Bruno Maçães, ancien secrétaire d’État aux affaires européennes du Portugal, a avancé que les dirigeants jetaient une pièce pour « avoir de la chance dans la lutte contre l’urgence climatique ». Son message a été relayé des dizaines de milliers de fois depuis sa publication dimanche, y compris par des responsables politiques français, comme l’a noté LCI.
FAKE OFF
Si les touristes, et ces dirigeants, jettent une piécette dans la fontaine, c’est tout simplement pour s’assurer de retourner un jour à Rome. Une tradition confirmée par l’organisation du G20 sur Twitter :
La rapide sortie des dirigeants a surtout été l’occasion de faire une photo de groupe, avant que ceux-ci ne se retrouvent, le lendemain, à Glasgow, pour la cérémonie d’ouverture de la COP26.
A l’issue ce sommet romain de deux jours, les dirigeants se sont engagés à reverser 100 milliards de dollars aux pays vulnérables pour faire face à la crise causée par la pandémie. Ils sont aussi allés un peu plus loin que l’accord de Paris de 2015, réaffirmant l’objectif de limiter l’augmentation moyenne des températures et soulignant que « conserver (l’objectif de) 1,5 degré à portée nécessitera des actions et des engagements significatifs et efficaces de tous les pays ».