AUTRICHEJosef Fritzl condamné à la prison à perpetuité

Josef Fritzl condamné à la prison à perpetuité

AUTRICHELe père incestueux sera interné en hôpital psychiatrique...
Avec agence

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Josef Fritzl, qui comparaissait pour séquestration, viol de sa fille et homicide par négligence d'un enfant de l'inceste, a été jugé coupable par les jurés la Cour d'assises de Sankt-Pölten ce jeudi. Il a été condamné à la prison à vie et à un internement psychiatrique.

C'est le verdict rendu dans l'après-midi par les trois magistrats et les huit jurés de la Cour d'assises à l'issue de quatre jours de débat du «procès du siècle», comme il a été qualifié par les journaux à grand tirage. L'accusé a accueilli le verdict sans broncher et ne fera pas appel. Auparavant, parlant en dernier, comme le veut la loi, avant que les jurés ne se retirent pour délibérer, il avait laconiquement déclaré: «Je regrette de tout mon coeur, je n'y peux plus rien». Malgré les regrets bien tardifs de l'accusé, le procureur avait requis jeudi la «peine maximum», c'est-à-dire la prison à vie.

«Né pour violer»

Josef Fritzl restera détenu, dans un premier temps, dans la prison de Sankt-Pölten attenante au tribunal où s'est déroulé son procès depuis lundi, a annoncé un porte-parole du ministère autrichien de la Justice. Le maintien du condamné dans cette prison sera effectif jusqu'à la rédaction finale du verdict et la transmission du texte aux parties concernées, notamment l'avocat de la défense et ceux des victimes. Selon le ministère, cela pourrait prendre jusqu'à la mi-avril.

Ensuite, toujours selon le ministère, la direction de l'administration pénitentiaire disposera d'un délai de six semaines pour décider dans quel centre spécialisé psychiatrique il doit être transféré.

«Risque de récidive»

En cas de guérison de ses «déviances sexuelles» constatées par l'expertise psychiatrique, il quittera le centre psychiatrique pour purger le reste de sa peine dans une prison. Christiane Burkheiser, la procureure, a justifié ses réquisitions en arguant du «risque de récidive» et de «la dangerosité» de l'accusé, en dépit de son âge avancé de 73 ans. En cela, Christiane Burkheiser a suivi les recommandations de l'experte psychiatrique, qui avait indiqué à la barre que Josef Fritzl lui avait confié être «né pour violer» .


Accusé de séquestration, viols, inceste, esclavage et menaces aggravées, Josef Fritzl avait dans un premier temps plaidé «non-coupable» pour les chefs d'accusation de meurtre (homicide) et d'esclavage avant de reconnaître sa culpabilité sur tous les points de l'accusation, dans un revirement spectaculaire mercredi. Mais le procès a surtotu été marqué par le témoignage poignant et long de onze heures de la victime, Elisabeth Fritzl, âgée de 42 ans aujourd'hui mais de seulement 18 lors du début du drame, qui a retracé le martyr enduré pendant plus de la moitié de sa vie.
viols
Accusé de séquestration, viols, inceste, esclavage et menaces aggravées, Josef Fritzl avait dans un premier temps plaidé «non-coupable» pour les chefs d'accusation de meurtre (homicide) et d'esclavage avant de reconnaître sa culpabilité sur tous les points de l'accusation, dans un revirement spectaculaire mercredi. Mais le procès a surtotu été marqué par le témoignage poignant et long de onze heures de la victime, Elisabeth Fritzl, âgée de 42 ans aujourd'hui mais de seulement 18 lors du début du drame, qui a retracé le martyr enduré pendant plus de la moitié de sa vie.
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Accusé de séquestration, viols, inceste, esclavage et menaces aggravées, Josef Fritzl avait dans un premier temps plaidé «non-coupable» pour les chefs d'accusation de meurtre (homicide) et d'esclavage avant de reconnaître sa culpabilité sur tous les points de l'accusation, dans un revirement spectaculaire mercredi. Mais le procès a surtotu été marqué par le témoignage poignant et long de onze heures de la victime, Elisabeth Fritzl, âgée de 42 ans aujourd'hui mais de seulement 18 lors du début du drame, qui a retracé le martyr enduré pendant plus de la moitié de sa vie.