PLANETEAprès Ida, Biden appelle à agir sans tarder contre le changement climatique
20 Minutes avec AFP

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«Nous devons écouter les scientifiques, les économistes, les spécialistes de la sécurité nationale, tous nous disent que nous sommes en alerte rouge, que le pays et le monde sont en danger. » Venu à New York et dans le New Jersey évaluer les dégâts de la tempête Ida et des inondations qui ont fait 47 morts, Joe Biden a appelé à agir sans tarder contre le changement climatique.

Le président américain s’est d’abord rendu dans le New Jersey, Etat voisin de New York, très affecté par la catastrophe, puis dans le quartier new-yorkais du Queens. Des inondations dévastatrices mercredi soir ont causé la mort de 47 personnes dans la mégapole américaine et sa région, provoquant de nombreux dégâts. Les images du métro de New York où se sont déversées des pluies torrentielles ont fait le tour du monde.

Joe Biden s’était déjà rendu vendredi dernier en Louisiane, premier Etat américain ravagé par Ida, qui avait alors la puissance d’un ouragan de catégorie 4. Le président démocrate n’avait pas manqué d’y souligner l’urgence pour les Etats-Unis d’investir massivement face à la crise climatique, en particulier pour adapter leurs infrastructures vieillissantes à la multiplication redoutée d’événements météorologiques extrêmes.

Deux programmes d’investissement

« Chaque dollar que nous investissons nous permettra d’en économiser six, parce qu’au prochain désastre, l’inondation sera contenue, l’incendie ne s’étendra pas autant, l’électricité ne sera pas coupée », a-t-il dit.

Joe Biden a mis sur les rails deux grands programmes d’investissement, l’un dans les infrastructures (routes, ponts, réseau électrique) et l’autre dans les prestations sociales (éducation, santé, etc.), pour un montant cumulé qui pourrait frôler les 5.000 milliards de dollars.

Il lui faut encore les faire adopter par le Congrès américain, en réussissant une difficile conciliation entre les intérêts de certains élus de l’opposition républicaine, les demandes de la frange la plus à gauche du parti démocrate, et les inquiétudes d’élus centristes de son propre camp face au montant des dépenses prévues.