MONDEMacron participera à Bagdad à une « conférence régionale » fin août

Macron participera à Bagdad à une « conférence régionale » fin août

MONDEEmmanuel Macron « a confirmé son aspiration à se rendre à nouveau en Irak et à assister à la conférence », moins d’un an après une première visite, ont indiqué les services du chef du gouvernement irakien
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Le président français Emmanuel Macron participera fin août à une « conférence régionale » à Bagdad à laquelle ont été invités plusieurs dirigeants de pays voisins de l’Irak, dont l’Arabie saoudite et la Turquie, a annoncé le bureau du Premier ministre irakien lundi.

Lors d’une conversation téléphonique avec Moustafa al-Kazimi, Emmanuel Macron « a confirmé son aspiration à se rendre à nouveau en Irak et à assister à la conférence », moins d’un an après une première visite, ont indiqué les services du chef du gouvernement irakien dans un communiqué.

« Une diplomatie équilibrée »

Le chef de l’Etat français a « salué la diplomatie irakienne comme une diplomatie équilibrée », ont-ils encore assuré.

Ni la date exacte, ni la liste complète des participants à cette conférence n’ont encore été dévoilées, mais la diplomatie irakienne a annoncé avoir transmis des invitations au président turc Recep Tayyip Erdogan et au roi Salmane d’ Arabie saoudite, tous deux dirigeants de pays piliers de la diplomatie régionale.

En revanche, Bagdad n’a dit mot sur une éventuelle présence du nouveau président iranien Ebrahim Raïssi dont le pays, ennemi juré de l’Arabie saoudite et des Etats-Unis, pèse de tout son poids en Irak.

Devneir un médiateur incontournable dans la région

L’Irak, où des élections législatives anticipées doivent avoir lieu le 10 octobre, tente de s’imposer comme un médiateur incontournable dans la région depuis qu’il a vaincu militairement les djihadistes du groupe Etat islamique fin 2017.

Le pays a d’ailleurs accueilli au cours des derniers mois des rencontres entre responsables saoudiens et iraniens pour évoquer un dégel de leurs relations, rompues en 2016.

Un apaisement entre Téhéran et Ryad bénéficierait grandement à l’Irak : très régulièrement des roquettes ou des bombes de groupes pro-iraniens provoquent des dégâts, une carte milicienne que Téhéran joue à chaque négociation avec Bagdad, selon des responsables irakiens.