TERRORISMECinq morts dans une attaque présumée djihadiste au sud du Mali

Mali : Une attaque présumée djihadiste fait cinq morts dans le sud du pays

TERRORISMEUne zone habituellement plus épargnée par de tels actes que d’autres parties du pays
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Un poste de contrôle situé dans le sud du Mali a été la cible d’une attaque dans la nuit de samedi à dimanche. Selon un responsable des services de sécurité, le poste situé près de la ville de Bougouni, à une centaine de kilomètres des frontières ivoirienne et guinéenne, a été attaqué entre 3h30 et 4 heures par des hommes armés non-identifiés mais présumés djihadistes.

Cinq personnes, un policier et quatre civils ont été tués lors de cette attaque. Un élu local a confirmé l’attaque en précisant qu’elle visait un poste mixte de la police et des services forestiers. Le poste est placé sur un important axe de circulation entre le Mali et la Côte d'Ivoire, une zone habituellement plus épargnée par de tels actes que d’autres parties du pays.

Deuxième coup d’Etat militaire en neuf mois

L’attaque est survenue le jour où les chefs d’Etat ouest-africains se réunissent au Ghana pour examiner les récents développements politiques au Mali, avec la stabilité de ce pays et de tout le Sahel comme l’une des grandes préoccupations de ce sommet extraordinaire.

Le Mali vient d’être le théâtre d’un deuxième coup d'Etat militaire en neuf mois. Ce pays pauvre et enclavé est en proie à une profonde crise aux multiples dimensions sécuritaire, politique, économique depuis le déclenchement de rébellions indépendantistes et djihadistes dans le Nord en 2012.

Inquiétude d’une progression djihadiste vers le sud

Les agissements de groupes armés affiliés à Al-Qaïda et à Daesh ainsi que les violences en tous genres se sont propagés vers le centre du Mali ainsi qu’au Burkina Faso et au Niger voisins, malgré l’engagement de forces onusiennes, françaises et africaines.

Les voisins du Mali s’inquiètent d’une progression djihadiste vers le sud, relativement épargné, mais où sont présents des groupes proches du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, ou Jnim selon son acronyme arabe), affilié à Al-Qaïda.