MOTEURAprès un an de fermeture, les cinémas autorisés à rouvrir à New York

Coronavirus : Après un an de fermeture, les cinémas autorisés à rouvrir à New York

MOTEURFermées depuis le 17 mars 2020, les salles pourront accueillir du public à compter du 5 mars avec une jauge maximum de 25 % de la capacité habituelle
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Les amateurs de films vont avoir le droit de retourner au cinéma à New York. Les salles vont pouvoir y rouvrir le 5 mars, soit quasiment un an jour pour jour après leur fermeture administrative pour cause de coronavirus, a annoncé lundi le gouverneur de l’Etat de New York Andrew Cuomo.

Les autorités ont tout de même assorti cette mesure de conditions. La réouverture se fera avec une jauge maximum de 25 % de la capacité d’accueil habituelle et une limite de 50 spectateurs par salle, a indiqué le gouverneur.

Moins de nouveaux films

C’est une bouffée d’oxygène pour l’industrie du cinéma aux Etats-Unis, privée de ses deux plus grands marchés, Los Angeles et New York. A New York, les salles sont fermées depuis le 17 mars 2020, sur décret du maire, Bill de Blasio. La ville est désormais alignée sur le reste de l’Etat, où les salles avaient été autorisées à rouvrir mi-octobre.

Pour autant, certaines salles du reste de l’Etat ont décidé de rester fermées, estimant qu’une réouverture ne serait pas viable économiquement. La faible jauge, les restrictions concernant la vente de nourriture et de boissons, ainsi que l’absence de films susceptibles d’attirer les spectateurs, ont ainsi dissuadé plusieurs exploitants de se lancer.

Le calendrier des sorties a été bouleversé par les studios hollywoodiens qui ont décalé l’arrivée de la plupart des films à gros budget. Disney et Warner ont maintenu quelques titres, mais opté pour une sortie simultanée, comme pour Raya et le dernier dragon, qui arrivera en salles et sur la plateforme Disney+ début mars.

Il n’est pour l’instant pas prévu de réouverture à Los Angeles. A San Francisco, troisième marché du pays, les autorités ont autorisé la réouverture en octobre, mais de nombreux exploitants ont choisi de rester fermés, jugeant les conditions imposées trop pénalisantes économiquement.