DISCRIMINATIONSUne pianiste britannique révèle avoir pris un nom d'homme pour réussir

Sexisme : Une pianiste britannique révèle avoir connu le succès après s'être fait passer pour un homme

DISCRIMINATIONSLa pianiste Annabel Bennett s'est fait connaître sous le nom d'Arthur Parker et a ainsi fait décoller sa carrière
20 Minutes avec agence

20 Minutes avec agence

Annabel Bennett vient de révéler qu’elle était la pianiste cachée sous le pseudonyme d’Arthur Parker. Cela fait deux ans que la musicienne se fait passer pour un homme afin de faire décoller sa carrière. Une stratégie qui s’est avérée payante, puisque son premier album sort samedi 20 février… sous le nom d’Arthur Parker, rapporte Europe 1.

La Britannique a commencé à composer des morceaux de piano à la mort de son père en 2012. Après avoir envoyé ses titres à la BBC ainsi qu’à d’autres diffuseurs, elle était parvenue à signer un contrat avec une société de production. Sauf que les projets intéressants étaient systématiquement confiés à des hommes.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Aucun des 350 morceaux proposés sous son vrai nom n’aurait été diffusé

Il y a deux ans, l’artiste a donc décidé de renvoyer ses compositions à la BBC, cette fois sous l’identité d’un homme. Aucun des 350 morceaux qu’elle leur avait proposés sous sa véritable identité n’aurait été diffusé, souligne Cnews.

Très vite, ce nouveau nom de la scène britannique est devenu le compositeur le plus diffusé par la BBC sur la plateforme « nouveau talent ». Aujourd’hui, près de 40 de ses​ compositions sont diffusées sur des radios locales et nationales sous ce pseudonyme.

Elle souhaite que les compositrices prennent confiance

Annabel Bennett a regretté cette situation auprès du Daily Mail : « Les choses ne devraient pas se dérouler ainsi. Nous devrions être jugées sur notre musique, pas notre genre. » Toujours auprès du journal britannique, la BBC a démenti ses dires, a affirmé avoir diffusé ses titres sous son vrai nom et a assuré choisir les compositions selon le talent.

Si le premier album de la quinquagénaire sort sous le nom d’Arthur Parker, la pianiste souhaite que cette histoire puisse « aider à changer les choses ». Et d’ajotuer : « J’espère simplement que d’autres compositrices seront inspirées et auront confiance en elles pour se révéler. »