Une fête organisée dans la nuit du 21 au 22 janvier dans un gîte à Courtenay (Loiret), loué via Airbnb, a dégénéré. Alors que le propriétaire du lieu avait accepté que son bien soit occupé par huit personnes, ce sont plusieurs dizaines qui auraient fait la fête toute la nuit, détériorant le gîte, rapporte L'Yonne Républicaine. Selon le quotidien, il y en aurait pour 25.000 euros de dégâts.

Le gîte de 250 m² est un vaste logement qui permet assurément d’organiser de belles fêtes. Mais en ces temps de crise sanitaire, le propriétaire a tenu à limiter les excès. Le locataire, qui l’a contacté sur Airbnb, aurait affirmé qu’ils seraient huit à occuper le gîte à l’occasion d’un baptême. Devant les réticences du propriétaire, il aurait annoncé qu’ils ne seraient que quatre.

« Des dizaines de voitures garées » devant le gîte

Avant que la soirée ne débute, le locataire aurait fait part de coupures de courant intempestives, puis, aux alentours de minuit, de problèmes avec la connexion Internet et l’alarme incendie. Le propriétaire s’est déplacé jusqu’au gîte avec un gardien de la société de sécurité. Là, les deux hommes voient « des dizaines de voitures garées » dont plusieurs Porsche devant le logement.

Au total, une quarantaine de personnes auraient participé à la fête. Le propriétaire n’arrivera pas à les déloger. Alertés, les gendarmes auraient constaté « plusieurs infractions » et dressé des contraventions. C’est après midi que le propriétaire a pu pénétrer dans le gîte et découvrir les dégâts : trous dans les murs, rambardes arrachées, canapé taché, table cassée ou encore plafond maculé de « traces d’alcool et de nourriture ».

Le propriétaire a prévenu Airbnb qui va mandater des experts. « Nous avons une tolérance zéro pour ce type de comportement et avons suspendu le compte du voyageur de la plateforme. Nous apportons notre soutien à l’hôte et nous tenons à disposition des forces de l’ordre pour les soutenir dans leur enquête », a de son côté réagi la plateforme de location, qui rappelle que les fêtes sont interdites dans les logements de vacances proposés.

Mais difficile de savoir si la plateforme le dédommagera. Avec le recul, le propriétaire aurait dû annuler la réservation, mais celle-ci aurait été à sa charge et il craignait également de mauvaises évaluations. De son côté, les gendarmes sont à la recherche de la ou les personnes qui ont loué le logement et organisé la soirée.