ETATS-UNISQuatre ans de violence des supporteurs de Donald Trump en vidéo

Procès en destitution de Donald Trump : Quatre ans de violence des supporteurs de l’ex-président en vidéo

ETATS-UNISLes procureurs démocrates ont affirmé que l'attaque du 6 janvier était «prévisible» en s'appuyant sur la violence passée des partisans de Donald Trump
Philippe Berry

P.B.

Selon les démocrates, l’attaque du 6 janvier était « l’apogée » de quatre années d’une violence au mieux « célébrée » par Donald Trump, et au pire « encouragée ». Au troisième jour du procès en destitution de l’ancien président américain, jeudi, les procureurs démocrates ont diffusé une vidéo compilant quatre années de débordements au cours de meeting « MAGA » en passant par Charlottesville.

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Manifestant violemment traîné au sol ou frappé à la tête lors de meetings « Make America Great Again » en 2015-2016, candidat républicain qui s’attaque à un journaliste… Donald Trump s’en réjouit, ponctuant ses discours de « Dégagez-le » ou « Défoncez-le », regrettant « le bon vieux temps » où les policiers pouvaient « faire mal » aux manifestants, et promettant de « payer les frais d’avocats » de ses supporteurs.

« S’il recommence, on ne pourra s’en prendre qu’à nous-même »

Et puis il y a sa réaction après Charlottesville, où des néonazis chantaient « Les juifs ne nous remplaceront pas », et où un militant d’extrême droite avait foncé sur la foule, tuant une manifestante. « Il y a des gens bien des deux côtés », avait alors assuré Donald Trump, qui a toujours traîné des pieds pour fermement condamner les suprémacistes blancs ou les milices armées, préférant mettre en avant la mobilisation de « patriotes ».

Les avocats de Donald Trump, eux, le défendront vendredi. Ils devraient riposter avec des vidéos montrant des discours incendiaires d'élus démocrates et de violences en marge des manifestations antiracistes du printemps.

« Qui, dans cette chambre, peut croire qu’il arrêtera d’inciter à la violence pour parvenir à ses fins, s’il est autorisé à revenir dans le Bureau ovale ? », a lancé le procureur en chef des démocrates, Jamie Raskin, concluant : « S’il revient au pouvoir et recommence, on ne pourra s’en prendre qu’à nous-mêmes. »