RACISMEUne école militaire américaine retire la statue d’un général confédéré

Etats-Unis : La statue d’un général confédéré controversé retirée d’un campus militaire

RACISMELa décision fait suite à un article qui avait dénoncé en octobre dernier le racisme, les discriminations et l'« atmosphère hostile » visant les étudiants noirs de l’académie
20 Minutes avec agence

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Le Virginia Military Institute (VMI), une école militaire de Virginie (Etats-Unis) a retiré lundi la statue d’un général confédéré présente sur son campus. Cette décision, prise à la rentrée, fait suite à des accusations de racisme visant l’établissement.

En octobre, le Washington Post avait dénoncé des discriminations visant les étudiants noirs de l’université. Le média décrivait une « atmosphère hostile et culturellement insensible » et des menaces de lynchage. Une étudiante noire s’était plainte d’une enseignante évoquant pendant les cours l’appartenance de son père au Ku Klux Klan.

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De nombreux changements au sein de l’institut

Le journal faisait état d’un « racisme incessant » au sein de l’institut, dont les élèves des années 1860 ont fait la guerre de Sécession dans le camp des esclavagistes du sud. Cet événement historique était encore célébré dans l’université, avec entre autres symboles la statue de Thomas Jonathan Jackson. Le militaire, propriétaire d’esclaves, était un des gradés les plus célèbres de l’armée confédérée.

La sculpture sera transférée dans un musée consacré à la guerre de Sécession. Après l’article du Washington Post, l’institut a aussi créé un bureau de la diversité et changé certaines de ses traditions, comme la prestation de serment des étudiants organisée sur un champ de bataille.

En juillet, le responsable de l’université, l’ex-général J.H. Binford Peay, avait affirmé que la statue resterait à sa place. Il a cependant été contraint à la démission et temporairement remplacé par un autre ancien général Afro-Américain. « Le VMI n’est pas défini par cette statue », a déclaré le responsable, premier directeur noir de l’institut. « Cette démarche va donc dans le bon sens. »