Obama pourra se servir de son BlackBerry, mais pas trop
USA 2009•Le feuilleton high-tech du nouveau président américain touche à sa fin. Barack Obama peut écrire un gros yes à tous les contacts de son répertoire de son VZW Blackberry 8830. Enfin pas tous...M.Gr.
Le nouveau président américain peut garder son joujou à la Maison Blanche, mais la liste de ses contacts sera extrêmement restreinte et la destination de ses mails scrupuleusement surveillée. «Le président a un BlackBerry en vertu d'un compromis qui lui permet de rester en contact avec des proches collaborateurs et un petit groupe d'amis personnels, tout en en faisant un usage limité», a déclaré jeudi Robert Gibbs, porte-parole de la Maison Blanche.
Obama, beaucoup plus connecté que son prédécesseur, ne quitte pas son précieux boîtier. Après des jours de palabres, il a donc convaincu ses conseillers pour la sécurité, qui lui demandaient d’y renoncer depuis deux mois.
Mais la foule de ses contacts va être drastiquement réduite, «l’une des mailing-lists les plus fermées jamais créées», explique Michael D. Shear, du «Washington Post», qui livre quelques noms. «Une grande majorité des membres du Congrès n’y sera pas. Les juges de la Cour Suprême ne passeront pas le cut. Les titans de l’industrie et les stars d’Hollywood n’y seront pas non plus», écrit-il. Tout comme les journalistes de 20minutes.fr.
Bill Clinton ne pourra pas se passer d’Hillary
Michelle O. est à coup sûr sur la liste, et sans doute les deux petites filles. Même chose pour le Vice-President Biden, le secrétaire général Rahm Emanuel, le conseiller David Axelrod, et les assistants Reggie Love et Robert Gibbs. Certains amis de Chicago ne sont pas bloqués comme Marty Nesbitt, Valerie Jarrett et Eric Whitaker. Plusieurs ministres sont dans la liste, mais pas tous. Pour l’anecdote, Bill Clinton devra utiliser le compte de sa femme s’il veut envoyer un message au président.
Si la liste des gens pouvant envoyer un message sera maigrichonne, Robert Gibbs a reconnu à demi-mot que Barack Obama ne pourra pas non plus envoyer tous les mails qu’il veut, les serveurs de la Maison Blanche contrôlant scrupuleusement les traces virtuelles des messages. Jusqu’à connaître le contenu des conversations? La question se pose devant de telles mesures de sécurité.
La seule vraie liberté du 44e président des Etats-Unis? Il pourra mêler l’utile à l’agréable. Robert Gibbs l’a expliqué : «J’ai eu des e-mails, pas ces derniers jours je dois bien l’avouer, mais ils sont très variés. Ça va de questions les plus professionnelles à «Pourquoi mon équipe de football a si mal joué?», tous les week-end».