FAITS DIVERSEn Inde, l'incendie d'un puits de pétrole éteint après plus de cinq mois

Inde : Le gigantesque incendie d’un puits de pétrole éteint après plus de cinq mois

FAITS DIVERSL’incendie s’était déclenché après une explosion en juin dernier
20 Minutes avec agences

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Le feu était combattu depuis juin. Un gigantesque incendie qui a fait rage pendant plus de cinq mois dans un puits de pétrole situé dans l’Etat d’Assam, au nord-est de l’Inde, a finalement pu être éteint, a annoncé la compagnie Oil India. L’incendie a été déclenché par une explosion consécutive à une fuite de gaz et de pétrole apparue fin mai. Deux employés de l’entreprise sont morts dans l’explosion, qui a dressé un mur de flammes et envoyé d’énormes panaches de fumée dans le ciel. Un troisième travailleur est décédé en septembre après un accident sur le site.

Pour lutter contre cet incendie, des experts de Singapour, des États-Unis et du Canada étaient venus épauler Oil India. Le feu a maintenant été « complètement éteint », a déclaré ce dimanche le porte-parole de la compagnie, Tridiv Hazarika. « Le puits a été traité avec une solution saline et est maintenant sous contrôle », a-t-il indiqué, ajoutant que le puits n’avait pas encore été bouché. « Il n’y a plus de pression dans le puits maintenant et il va être surveillé pendant 24 heures pour vérifier s’il y a une migration de gaz et une montée en pression. »

Un impact sur l’environnement

Le champ pétrolier de Baghjan se trouve à côté du parc national de Dibru-Saikhowa et de zones humides où vivent plusieurs espèces menacées, notamment des tigres et des éléphants. La région abrite également plusieurs sanctuaires d’oiseaux. Dans un rapport publié en juillet, le Wildlife Institute of India a souligné que la marée noire, provoquée par l’explosion du puits, avait eu un « impact à grande échelle » sur la vie végétale et animale locale.

« Les toxines libérées sont connues pour avoir une persistance à long terme dans les sols et les sédiments, ce qui non seulement affectera les conditions de vie actuelles, mais en raison de leur libération prolongée sur une longue période, pose un risque sérieux pour la santé à plus long terme », a ajouté l’institut.