Argentine : Tollé après qu'un député a embrassé le sein de sa femme pendant une session parlementaire
SCANDALE•La visioconférence a été suspendue après que le représentant a embrassé le sein nu de la jeune femme, présente à côté de lui20 Minutes avec agences
Un député argentin a été suspendu ce jeudi pour avoir, lors d’une session parlementaire en visioconférence, embrassé le sein de sa conjointe à ses côtés, la vidéo de la scène connaissant depuis un fort succès sur les réseaux sociaux. Sur l’écran géant installé au Parlement, lors de ces séances où seuls une partie des députés sont présents physiquement et alors que l’un d’entre eux a pris la parole, une femme apparaît sur la vignette d’écran au côté de Juan Emilio Ameri, qui l’enserre de son bras.
Le député de la province de Salta (nord-est) a alors sorti un sein du tee-shirt noir que portait la jeune femme et s’est mis à l’embrasser. La session parlementaire a d’abord été interrompue, puis suspendue, par le président du Parlement, Sergio Massa.
Il a tenté de s’excuser
« Tout au long de ces mois en télétravail nous avons vécu différentes situations où un député s’est endormi ou un autre s’est caché, mais aujourd’hui nous avons vécu une situation qui dépasse les règles de bienséance de cette maison, » a lancé Sergio Massa. Confus, Juan Emilio Ameri a tenté de s’excuser, expliquant qu’il pensait ne pas être connecté à ce moment-là.
« Ici, dans tout l’intérieur du pays, la connexion est très mauvaise. Ma conjointe est sortie des toilettes, je lui ai demandé comment étaient ses prothèses et je l’ai embrassée, car il y a dix jours elle a été opérée pour des prothèses mammaires », s’est défendu le député de 47 ans qui devrait connaître dans un délai de cinq jours la sanction infligée par le Parlement.
Vue des centaines de milliers de fois
Interviewé sur la chaîne d’information argentine Todo Noticias, qui fait ses gros titres de l’affaire, le député, membre de la coalition gouvernementale Frente de Todos du président de centre gauche Alberto Fernandez, a répété ses « regrets » et sa « grande honte » mais indiqué qu’il ne démissionnerait pas. « Je vais attendre que mes pairs décident en commission et je verrai ensuite », a-t-il dit, se défendant à nouveau d’un « regrettable accident » dû « à une mauvaise connexion » Internet.
Les images ont été vues plusieurs centaines de milliers de fois dans le pays, souvent accompagnées de commentaires acerbes. Cette séquence a insurgé la population et de nombreux tweets à ce propos abondent sur Twitter.