IMMIGRATIONDes migrants se jettent à l'eau pour rejoindre la Sicile à la nage

Méditerranée : 75 migrants se jettent à l’eau depuis le bateau d’une ONG pour rejoindre la Sicile à la nage

IMMIGRATIONToutes les personnes ont été secourues par les gardes-côtes italiens et sont désormais saines et sauves, selon l’ONG Open Arms
20 Minutes avec agences

20 Minutes avec agences

Soixante-quinze migrants se sont jetés à la mer ce jeudi matin depuis le bateau de l’ONG Open Arms qui les avait secourus. Les réfugiés voulaient absolument rejoindre les côtes de la Sicile, quitte à y aller à la nage.

Les secouristes de l’ONG attendaient « des instructions sur les modalités de débarquement devant le port de Palerme, » quand les migrants ont sauté à l’eau. Ils sont maintenant « tous sains et saufs après avoir été secourus par les garde-côtes italiens », indique Open Arms dans un communiqué.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Des personnes vulnérables et en détresse

Il reste 188 personnes, dont des femmes, des adolescents et deux enfants à bord du navire. « Nous attendons de savoir quand et comment nous pourrons débarquer », précise l’ONG. Open Arms a secouru un total de 276 personnes lors de trois opérations de sauvetage distinctes.

Les migrants « se trouvent dans des conditions d’extrême vulnérabilité », souligne l’ONG. Selon le personnel médical de l’ONG Emergency se trouvant à bord, certains présentent des « brûlures de troisième degré, des problèmes de santé et des symptômes de stress post-traumatique dus aux violences subies dans leurs pays d’origine et de transit ».

Open Arms dénonce « le refus répété de Malte de leur attribuer un port sûr pour débarquer et évacuer les cas médicaux graves ». Pourtant, poursuit l’ONG, « toutes les personnes que nous secourons fuient des violences dans leurs pays d’origine et risquent leur vie en mer en recherchant un avenir meilleur pour eux et leurs familles ».