Biélorussie : L’UE réclame la « libération immédiate » des opposants emprisonnés
GEOPOLITIQUE•La mobilisation contre le président Loukachenko reste très forte20 Minutes avec AFP
Le chef de la diplomatie de l'Union européenne Josep Borrell a appelé lundi les autorités biélorusses à « la libération immédiate » des opposants politiques et rappelé qu'elle imposerait des sanctions « aux personnes responsables » de la répression dans le pays.
« L'UE attend des autorités bélarusses qu'elles veillent à la libération immédiate de toutes les personnes détenues pour des motifs politiques avant et après les élections présidentielles falsifiées du 9 août », écrit Josep Borrell dans un communiqué.
« Il est clair que les autorités de l'État du Bélarus (Biélorussie) continuent d'intimider ou de permettre l'intimidation de ses citoyens (...) et qu'elles violent grossièrement à la fois leurs propres lois nationales et leurs obligations internationales », a souligné l'Espagnol.
Mettre un terme aux « persécutions politiques »
Il a notamment cité le cas de Maria Kolesnikova, la seule figure importante de l'opposition ayant choisi de ne pas s'exiler à l'étranger, qui selon son entourage a été « enlevée » par des inconnus lundi matin. « Nous attendons des autorités qu'elles mettent un terme aux persécutions politiques », a-t-il martelé.
Il a rappelé que l'UE imposerait « des sanctions aux personnes responsables de la violence, de la répression et de la falsification des résultats des élections ». Une manifestation dimanche a rassemblé pour le quatrième weekend consécutif une foule record de plus de 100.000 personnes à Minsk, malgré un impressionnant déploiement des forces de l'ordre et même de l'armée dans la capitale.