TRAVAILAu Royaume-Uni, le gouvernement veut faire revenir les salariés au bureau

Coronavirus : Au Royaume-Uni, le gouvernement veut limiter le télétravail et faire revenir les salariés au bureau

TRAVAILDowning Street s'apprête à lancer une campagne pour inciter fortement les travailleurs à retourner au bureau
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Back to work ! Le gouvernement britannique va lancer une campagne pour inciter les salariés à revenir au bureau afin de relancer l’économie, le ministre des Transports soulignant vendredi que le télétravail avait ses « limites ».

« Je pense qu’il y a des limites au télétravail », a déclaré Grant Shapps sur Sky News. Il a assuré sur la BBC que les employés pouvaient retourner au bureau en « toute sécurité » en raison des mesures mises en place par les entreprises pour éviter les risques de transmission du nouveau coronavirus.

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Une campagne bientôt lancée
Après avoir demandé à ses concitoyens, en mars, de travailler à la maison, le Premier ministre Boris Johnson les a encouragés à reprendre le chemin des bureaux en juillet et le gouvernement s’apprête à lancer une campagne en ce sens la semaine prochaine une fois passée la rentrée scolaire.
Il soulignera les avantages du retour au bureau, allant même jusqu’à évoquer le risque de licenciement pour les employés en télétravail, selon le journal conservateur The Telegraph. Les adeptes du télétravail sont plus « vulnérables » face aux licenciements, a affirmé une source gouvernementale anonyme citée par le quotidien.
Un tiers des salariés revenus au bureau début août
Le télétravail reste très pratiqué au Royaume-Uni, pays qui compte le plus grand nombre de décès en Europe du nouveau coronavirus (plus de 41.000). Seuls 34 % des employés de bureau étaient revenus au travail début août, selon une étude de la banque américaine Morgan Stanley, faisant des ravages parmi les commerces des quartiers d’affaires.
La chaîne de restauration rapide Pret A Manger, très présente dans la City, a ainsi annoncé jeudi avoir supprimé 2.800 emplois sur 8.000 au Royaume-Uni, avec des ventes en baisse d’environ 60 % par rapport à la même période l’an dernier.
« Certains de nos centres-villes les plus fréquentés ressemblent à des villes fantômes » s’est alarmée Carolyn Fairbairn, directrice générale de la CBI, la principale organisation patronale. « Cela a un coût élevé pour les entreprises locales, les emplois et les collectivités », a-t-elle déclaré jeudi dans le Daily Mail.