USA 2020Coaché par Biden, un ado qui bégaie émeut l’Amérique

Convention démocrate : Coaché par Joe Biden, un ado qui bégaie émeut l’Amérique

USA 2020Brayden Harrington, 13 ans, a expliqué comment le candidat démocrate, qui a souffert – et souffre parfois encore – de bégaiement, lui a « donné confiance »
Philippe Berry

P.B. avec AFP

Il a fait couler quelques larmes dans les foyers américains. Un adolescent souffrant de bégaiement a suscité l’émotion à la convention nationale démocrate jeudi soir, en remerciant Joe Biden, connu pour sa longue lutte personnelle contre ce trouble de la parole, qui lui a donné des conseils.

« Sans Joe Biden, je ne serais pas à vous parler aujourd’hui », a confié Brayden Harrington, dans une vidéo pré-enregistrée et diffusée avant la prise de parole solennelle du candidat à la Maison Blanche.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

« Je suis un enfant comme les autres. Il y a quelques mois, je l’ai rencontré dans le New Hampshire. Il m’a dit qu’on faisait partie du même club : nous bégayons », a relaté le jeune adolescent. « C’est vraiment génial de voir que quelqu’un comme moi est devenu vice-président » (de Barack Obama), a poursuivi le petit Brayden. Il a expliqué avoir bénéficié des conseils de lecture du candidat démocrate, qui lui a recommandé un livre de poèmes du dramaturge irlandais William Butler Yeats. L’adolescent a reçu le soutien de nombreux internautes et d’orthophonistes impressionnés.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

« Confiance en moi »

« Joe Biden m’a rendu plus confiant en moi », a-t-il assuré. « Il m’a montré comment il fait des marques sur ses discours afin de faciliter leur prononcé d’une voix forte, alors j’ai fait la même chose aujourd’hui », a-t-il continué, en lisant un texte avec application sans se démonter quand il a buté sur quelques mots. En arrière-plan était visible un mur – probablement de sa chambre – décoré d’une affiche électorale « Biden ».

Joe Biden a choisi de rendre cet hommage au combat quotidien des enfants qui bégaient à quelques minutes du discours le plus important de sa vie politique, lorsqu’il a accepté depuis sa ville de Wilmington la nomination du parti démocrate pour affronter Donald Trump à l’élection du 3 novembre.

Le combat de Biden

Dans une allocution d’un peu plus de 20 minutes, directe et enlevée, il a passé l’obstacle sans accroc, un soulagement pour ses partisans. L’ancien vice-président de Barack Obama continue à souffrir parfois de courts instants de bégaiement et ne cache pas que ce trouble du langage a empoisonné sa jeunesse.

Il a pris l’habitude de dispenser des conseils aux personnes qui bégaient, à qui il assure donner volontiers son numéro de téléphone personnel. Biden, 77 ans, a fait de son bégaiement et de son combat pour aider les bègues un double argument de campagne. Il l’avait même évoqué lors d’un des débats télévisés de la primaire démocrate.

Selon ses proches, ces deux facettes illustrent à la fois une volonté inoxydable et son empathie. Ses opposants, au contraire, déroulent sur les réseaux sociaux de multiples séquences vidéo montrant Biden avec une élocution un peu chancelante, remettant en question son état de santé et notamment son agilité mentale, lui qui est surnommé « Sleepy Joe » (Joe l’endormi) par Donald Trump. Mais jeudi soir, il était bien réveillé avec un discours affûté.