USA 2020Donald Trump se déchaîne contre les « ObamaBiden »

Convention démocrate : Donald Trump se déchaîne contre les « ObamaBiden »

USA 2020Le président américain assure qu'il a joué les «rassembleurs», accusant son prédécesseur d'avoir «divisé» l'Amérique
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Comme un boxeur, Donald Trump rend coup pour coup. Le président américain s’en est pris mardi avec virulence à Michelle et Barack Obama, têtes d’affiche de la convention démocrate et précieux soutiens de Joe Biden, qu’il affrontera le 3 novembre. Au lendemain du discours de l’ancienne Première dame et à la veille de celui de son prédécesseur, le président américain, en difficulté dans les sondages, a multiplié les attaques contre les « ObamaBiden ».

« Il faudrait que quelqu’un explique à Michelle Obama que Donald Trump ne serait pas là, dans la magnifique Maison Blanche, si son mari, Barack Obama, n’avait pas été président », a-t-il tweeté. « Les gens oublient combien notre pays était divisé sous ObamaBiden », a-t-il ajouté, disant être un « rassembleur ».

Il ironise sur l’audience des démocrates

Soucieux de ne pas laisser les démocrates accaparer toute l’attention médiatique, l’ancien homme d’affaires de New-York continue à sillonner les Etats-Unis, concentrant ses efforts sur les Etats-clés. Après le Minnesota et le Wisconsin lundi, il s’est rendu mardi matin dans l’Iowa, avant de rejoindre l’Arizona dans l’après-midi. Il a renouvelé, à cette occasion, ses attaques chaque jour plus agressives envers celui qu’il affuble systématiquement du surnom moqueur de « Sleepy Joe » («Joe l’endormi »).

« Joe Biden est la marionnette de la gauche radicale », a-t-il lancé. « Cela va au-delà du socialisme ». « La Chine veut absolument qu’il gagne ! L’Iran veut absolument qu’il gagne ! », a-t-il lancé sous les applaudissements, se posant un négociateur intraitable. Pour la deuxième soirée de cette étrange convention entièrement virtuelle en raison du Covid-19.

Donald Trump, qui a confirmé qu’il prononcerait son discours à l’issue de la convention républicaine depuis les jardins de la Maison Blanche, a ironisé sur les débuts de ses adversaires : « Pas le meilleur moment de télévision qui soit ». Selon l’institut Nielsen, les audiences télévisées de la première soirée démocrate ont été nettement inférieures à celles de 2016 : 18,7 millions de téléspectateurs, contre 25,9 millions quatre ans plus tôt.