INSOLITELes «Bush shoes» se vendent comme des petits pains

Les «Bush shoes» se vendent comme des petits pains

INSOLITELe fabriquant des chaussures lancées sur le président américain par un journaliste irakien affirme avoir reçu commande de 370.000 paires de ses «Bush shoes»...
En pleine conférence de presse dimanche soir, Mountazer al-Zaïdi, 29 ans, journaliste de la chaîne al-Bagdadia, a lancé ses chaussures sur le président Bush en visite en Irak, en l'insultant mais sans parvenir à l'atteindre.
En pleine conférence de presse dimanche soir, Mountazer al-Zaïdi, 29 ans, journaliste de la chaîne al-Bagdadia, a lancé ses chaussures sur le président Bush en visite en Irak, en l'insultant mais sans parvenir à l'atteindre. -  afp.com
Avec Agence

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«Dans le secteur de la chaussure, il faut savoir réagir très vite.» Le fabricant turc des désormais célèbres chaussures jetées par un journaliste irakien en direction du président américain, George W. Bush, a affirmé lundi avoir dû embaucher 100 personnes pour faire face à un afflux de commandes venues du monde entier.


«Entre le jour de l'incident (le 14 décembre) et lundi midi, nous avons reçu au total des commandes pour 370.000 paires», a déclaré à l'AFP Serkan Türk, directeur des ventes des Chaussures Baydan, précisant que la compagnie vendait d'habitude 15.000 paires du modèle en question par an.


Selon le fabriquant, les commandes sont d'abord venues d'Irak, puis du reste du Proche-Orient, avant de devenir planétaires.

Des chaussures rebaptisées Bush Shoes

Une entreprise américaine a ainsi passé commande de 19.000 paires du «modèle 271», récemment rebaptisé par la firme «Bush Shoes», des grosses chaussures noires à semelle en polyuréthane.


Soulignant que l'entreprise, qui emploie en temps normal quelque 80 personnes, n'avait pas profité de la nouvelle notoriété des «Bush Shoes» pour relever ses prix -19,30 euros à la sortie d'usine-, le commerçant s'est dit «ravi à tous points de vue» du jet de chaussures.


Le frère du journaliste dénonce lui un coup marketing et s'est déclaré excédé par ceux qui veulent tirer profit de l'incident. «C'est n'importe quoi. Ces gens qui cherchent à se faire de la publicité sur le dos de mon frère sont des pêcheurs en eau trouble, a-t-il déclaré. Les Syriens clament qu'elles sont fabriquées en Syrie, les Turcs font pareil. Certains disent qu'il les a achetées en Egypte. Autant que je sache, il les a achetées à Bagdad et elles ont été fabriquées en Irak.»