Biélorussie : L’Union Européenne dénonce une élection présidentielle ni « libre ni équitable »
DÉMOCRATIE•L’opposition conteste les résultats officiels, donnant le président sortant Alexandre Loukachenko vainqueur avec 80,08 % des voix20 Minutes avec AFP
L’Union européenne hausse le ton. Dans un communiqué diffusé ce mardi, les 27 Etats membres ont dénoncé une élection présidentielle « ni libre ni équitable » au Bélarus et ont menacé de prendre des sanctions contre les responsables des violences, dans une déclaration approuvée par l’ensemble des pays membres de l’UE.
« Les élections n’ont été ni libres ni équitables (…) Nous procéderons à un examen approfondi des relations de l’UE avec la Biélorussie. Il pourrait s’agir, entre autres, de prendre des mesures contre les responsables des violences observées, des arrestations injustifiées et de la falsification des résultats des élections », annoncent les 27 pays dans ce communiqué.
Plusieurs réactions européennes
« Nous procéderons à un examen approfondi des relations de l’UE avec la Biélorussie. Il pourrait s’agir, entre autres, de prendre des mesures contre les responsables des violences observées, des arrestations injustifiées et de la falsification des résultats des élections », précise l’Union européenne.
Depuis lundi, plusieurs états européens ont dénoncé à l’échelle nationale les conditions dans lequel le scrutin s’est déroulé. Le Royaume-Uni a appelé lundi le gouvernement du Bélarus à « s’abstenir de nouveaux actes de violence » à la suite de cette élection dont il dénonce les « graves irrégularités », avait réagi sur Twitter le ministère des Affaires étrangères britannique.
Dans la foulée, la France avait appelé les autorités biélorusses à « la plus grande retenue » après la réélection du président sortant Alexandre Loukachenko, contestée par l’opposition, et la répression violente qui a suivi. « Nous observons avec inquiétude la violence qui a été opposée aux citoyens biélorusses sortis manifester après la clôture des bureaux de vote, et appelons à la plus grande retenue », avait déclaré un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.