Si certaines entreprises comme Netflix ou d’autres acteurs d’Internet tirent profit de la crise du Covid-19, d’autres comme Kickstarter accusent le coup, rapporte The Verge. La plateforme de financement participatif voit ses revenus fondre à cause de la baisse de projets postés par les internautes, seules sources de rémunération pour l’entreprise.

Aziz Hasan, le patron de l’entreprise, n’a pas dissimulé les problèmes économiques que rencontre sa société, dans une lettre envoyée à ses 140 salariés, en avril, et que le média américain s’est procurée. « Le nombre de projets est inférieur d’environ 35 %, par rapport à ce qu’il était à la même période l’année dernière, sans signe clair de rebond. Par conséquent, le volume de nos promesses de dons et nos revenus sont également en forte baisse », avait déclaré le responsable. Résultat : des suppressions de poste sont aujourd’hui envisagées.

Un plan de licenciement signé

Au début de ce mois de mai, l’Office and Professional Employees International Union (OPEIU), le syndicat qui représente 60 % des employés, a publié un communiqué dans lequel il déclare qu’un accord sur un plan de licenciement a été trouvé. Les salariés ciblés par ce plan de départ pourront obtenir quatre mois d’indemnité de licenciement, avec une libération des clauses de non-concurrence. L’entreprise continuera de couvrir les soins de santé pour les salariés licenciés jusqu’à six mois selon le salaire.

Selon le syndicat majoritaire, 45 % des employés pourraient être concernés. Le porte-parole du groupe, interrogé par The Verge, ne l’a pas confirmé.