Pakistan: Le FMI approuve une aide de près de 1,4 milliard de dollars
SOUTIEN•En pleine crise du Covid-19, l’argent va notamment permettre aux autorités de la puissance nucléaire de préserver l’espace budgétaire nécessaire aux dépenses de santé essentielles20 Minutes avec AFP
Avec la crise qui touche l’économie mondiale, le Fonds monétaire international entre en scène. Le FMI a approuvé jeudi le versement au Pakistan d’une aide d’urgence de 1,386 milliard de dollars pour combattre l’épidémie liée au nouveau coronavirus. « Bien que l’incertitude reste élevée, l’impact économique à court terme du Covid-19 devrait être significatif, et susciter des besoins importants de financements budgétaire et extérieur », souligne l’institution.
« Soutenir la confiance »
Le Fonds « reste en étroit contact avec les autorités pakistanaises et quand l’impact du choc provoqué par le Covid-19 se sera atténué, il pourra reprendre les discussions dans le cadre de l’actuel mécanisme de crédit élargi (MEDC) » un programme d’assistance financière en échange de réformes économiques et sociales approuvé en juillet 2019 par le FMI.
L’aide du Fonds vient de la Facilité de crédit rapide qui permet à un pays d’accéder rapidement à de l’argent en cas d’urgence. Cet argent va permettre aux autorités de la puissance nucléaire de « préserver l’espace budgétaire nécessaire aux dépenses de santé essentielles, soutenir la confiance et catalyser le soutien de donateurs », a déclaré Geoffrey Okamoto, numéro deux du Fonds.
Reprendre ensuite les réformes
Le FMI a toutefois souligné qu’une fois la crise provoquée par la pandémie passée, le Pakistan devra rependre le chemin des réformes notamment en matière budgétaire, dans le domaine de l’énergie et de la gouvernance comme il s’y est engagé dans son programme d’aide financière de 2019 dans le cadre de son mécanisme de crédit élargi. Ce programme portait sur 6 milliards de dollars sur 39 mois et devait aussi permettre de débloquer des fonds d’autres partenaires internationaux à hauteur de 38 milliards de dollars, selon un communiqué du Fonds diffusé à l’époque.