Primaire démocrate : Donald Trump ironise sur le « désastre absolu » dans l’Iowa
ETATS UNIS•Le président américain n’a pas manqué de commenter l’impossibilité pour le camp démocrate de publier le résultat des primaires démocrates dans l’Iowa, qui lance traditionnellement la bataille pour la Maison-Blanche20 Minutes avec AFP
Le président américain Donald Trump a ironisé mardi matin sur le « désastre absolu » des primaires démocrates dans l'Iowa, première étape du processus visant à désigner son adversaire.
« Rien ne fonctionne, exactement comme lorsqu’ils dirigeaient le pays », a tweeté le locataire de la Maison-Blanche face à l’incapacité des organisateurs à publier les résultats. « La seule personne qui peut revendiquer une très grande victoire dans l’Iowa la nuit dernière est Trump », a-t-il ajouté.
Une entrée en matière loupée
Après un an de campagne et des millions dépensés par les candidats démocrates dans l’Iowa, première étape des primaires pour la Maison-Blanche, le parti restait incapable mardi de publier le moindre résultat.
Un ratage technique préjudiciable qui prive les candidats de l’élan créé habituellement par ce vote, qui lance les primaires depuis les années 1970. Les journaux américains ne pouvaient afficher sur leurs unes mardi aucun vainqueur, et l’actualité politique se détournera vite sur le discours sur l’état de l’Union que prononcera le président républicain au Congrès mardi soir, avant son acquittement prévu mercredi au Sénat dans son procès en destitution.
Remplissant le vide, deux candidats ont clamé victoire en attendant le succès : le sénateur Bernie Sanders, qui était en tête des sondages et avait failli remporter l’Iowa contre Hillary Clinton il y a quatre ans, et le jeune ex-maire modéré Pete Buttigieg.
Des « incohérences » dans les chiffres
L’ancien vice-président de Barack Obama, Joe Biden, semblait lui avoir réalisé une contre-performance, selon les résultats de quelques grands bureaux de vote, et une estimation publiée par le camp Sanders.
aLe parti démocrate de l’Iowa a justifié la retenue des résultats par des « incohérences » dans les chiffres, et expliquait vouloir s’assurer de la fiabilité des données, mais restait quasi-muet. L’application utilisée par les responsables des 1.700 bureaux de vote était mise en cause dans de nombreux témoignages.