Grande-Bretagne : Ce que l’on sait de l’avenir d’Harry et Meghan
EX-ROYAUTE•Le prince Harry a assuré que le choix de se mettre en retrait de la monarchie « n’a pas été prise à la légère ». On vous aide à faire le point sur ce qui attend le couple20 Minutes avec AFP
C’est avec « un grande tristesse » que le prince Harry a pris la décision de se mettre en retrait de la monarchie britannique. Dans une vidéo publiée dimanche soir sur le compte Instagram officiel des Sussex, ce dernier a expliqué ne pas avoir eu d’« autre choix ». « La décision que j’ai prise pour ma femme et moi n’a pas été prise à la légère », confie-t-il aux invités d’un dîner de charité à Londres.
Le 8 janvier, Harry, 35 ans, et son épouse Meghan, 38 ans, avaient révélé qu’ils souhaitaient prendre leur indépendance financière et s’installer en Amérique du Nord avec leur fils Archie. Samedi, Buckingham a également annoncé que le couple renonçait à ses titres royaux. Alors, que sait-on de l’avenir d’Harry et de Meghan ? On vous aide à faire le point.
Comment vont-ils être désormais désignés ?
Ils seront désormais désignés comme Harry et Meghan, et conservent leur titre de duc et duchesse de Sussex, accordé par la reine à Harry au matin de son mariage avec l’actrice américaine.
Mais pour l’ancien secrétaire de presse royal Dickie Arbiter, « cela ne va pas empêcher les Américains de les désigner par ce titre s’ils le veulent », citant le précédent de Wallis Simpson. Quand le roi Edward VIII, oncle de la reine actuelle, avait abdiqué en 1936 pour épouser cette Américaine divorcée, celle-ci « n’a pas reçu le titre d’Altesse royale et pourtant, les Américains la désignait parfois comme » telle, détaille-t-il dans le Sun.
Harry pourra continuer à être désigné comme « prince », puisqu’il s’agit un titre relatif à sa naissance.
De quoi vont-ils vivre ?
Harry et Meghan ont annoncé le 8 janvier vouloir prendre leur indépendance financière et s’installer une partie de l’année en Amérique du Nord, renonçant ainsi à l’allocation royale que leur accordait la reine au titre de leurs fonctions de représentation. Cela ne représente en fait que 5 % de leurs revenus, le reste provenant d’une dotation financière que le prince Charles, le père d’Harry, verse à ses enfants. L’avenir de cette dotation, estimée « l’année dernière à environ 2,3 millions de livres (2,7 millions d’euros) » par le Sun, est encore incertain.
Alors que ces nouvelles dispositions prendront effet « au printemps », a annoncé Buckingham Palace, le couple devra trouver de nouveaux moyens de subsistance, et conséquents, car il s’est notamment engagé à rembourser les 2 millions dépensés sur des fonds publics pour rénover leur résidence à Windsor, le Frogmore Cottage.
Les Sussex pourront capitaliser sur leur image glamour et le passé professionnel de Meghan : l’ancienne actrice de télévision américaine, qui s’était fait remarquer dans la série Suits, dispose de nombreux contacts, d’Oprah Winfrey à l’ancien couple présidentiel américain Obama, dont elle pourrait suivre l’exemple. Ceux-ci ont en effet monté leur propre société de production et signé un contrat lucratif avec Netflix, qui distribue désormais leurs contenus. Le responsable du contenu de la plateforme de streaming, Ted Sarandos, s’est d’ailleurs déclaré dimanche intéressé pour travailler avec les Sussex.
Selon l’agence PA, la duchesse aurait en outre signé un contrat avec Disney pour doubler des voix, mais les bénéfices de cet accord seront reversés à une association de protection des éléphants, soutenue par Harry, dont la future carrière reste encore entièrement à dessiner.
Peuvent-ils revenir en arrière ?
Techniquement, Harry a renoncé à utiliser son titre d’altesse royale, mais celui-ci n’est pas pour autant supprimé. « En théorie, son titre d’altesse royale existera toujours et il y aurait plein de travail pour lui » s’il décide de revenir, explique la BBC, qui estime un « retour serait possible », mais « probablement pas dans les mêmes conditions ».
En se retirant de son rôle de premier plan dans la famille royale, Harry a en effet aussi dû abandonner ses « engagements militaires officiels », selon son porte-parole, dont le poste de Capitaine général de la Marine royale. Cette fonction, que son grand-père le prince Philip avait occupé pendant 65 ans avant de lui passer le flambeau, devra être reprise par quelqu’un d’autre.