Carole Ghosn dans le viseur de la justice japonaise. Ce mardi, les autorités ont émis un mandat d’arrêt contre l’épouse de Carlos Ghosn soupçonnée de « faux témoignage », selon les agences de presse nippones Kyodo News et Jiji.

L’annonce de ce mandat d’arrêt intervient alors qu’une demande d’arrestation de Carlos Ghosn a été émise début janvier par Interpol, quelques jours après la fuite au Liban de l’ancien grand patron de Renault et Nissan, qui était en liberté sous caution au Japon dans l’attente de son procès pour malversations financières présumées.

Plus tôt ce mardi, Nissan a estimé que Carlos Ghosn avait « bafoué la justice japonaise » en se réfugiant au Liban. Le constructeur juge son départ du Japon « extrêmement regrettable ». « Nissan a découvert de nombreux actes d’inconduite imputables à Ghosn au terme d’une enquête interne approfondie », rappelle le groupe qui l’avait dénoncé aux autorités et congédié peu après son arrestation le 19 novembre 2018 pour malversations financières présumées.