Procédure contre Donald Trump : Jésus a eu « plus de droits » lors de son procès, affirme un élu républicain
ETATS-UNIS•Selon Barry Loudermilk, « Ponce Pilate a accordé plus de droits à Jésus que les démocrates n’en ont accordé à ce président » lors de la procédure de destitution20 Minutes avec agences
Jésus a eu « plus de droits » lors de son procès que Donald Trump face à la procédure de destitution lancée par les démocrates contre le président américain. C’est ce qu’a affirmé ce mercredi Barry Loudermilk, un élu républicain ce Géorgie, lors du débat à la Chambre des représentants.
« Quand Jésus a été faussement accusé de trahison, Ponce Pilate a donné à Jésus l’occasion de faire face à ses accusateurs. Durant ce simulacre de procès, Ponce Pilate a accordé plus de droits à Jésus que les démocrates n’en ont accordé à ce président dans cette procédure », a lancé le parlementaire, en dénonçant une enquête inéquitable. « Le président a eu l’occasion de venir témoigner… Il a refusé de le faire », lui a rétorqué Jerry Nadler, le président démocrate de la commission judiciaire qui a écrit l’acte de mise en accusation.
Une comparaison « absurde » selon un prêtre
« Comparer le traitement reçu par le président à celui subi par Jésus est absurde », a estimé sur Twitter James Martin, un prêtre jésuite. « Ponce Pilate a ordonné que Jésus soit battu, fouetté, emprisonné, qu’il marche dans les rues en portant sa croix et l’a fait crucifier à cette croix jusqu’à ce qu’il meure », a-t-il écrit. « En outre, il n’y en a qu’un qui n’ait pas péché », conclut le religieux.
Fred Keller, un autre élu républicain de Pennsylvanie, a de son côté assuré qu’il prierait pour les démocrates qui voteraient la mise en accusation, en citant l’Evangile selon Luc. « Et Jésus dit : Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font », a-t-il lancé. Finalement, la chambre basse du Congrès a bien voté la mise en accusation de Donald Trump pour abus de pouvoir et entrave au travail du Congrès. Le procès devrait se dérouler au Sénat début 2020. Mais le président américain est certain d’échapper à une destitution grâce à la majorité républicaine.