Etats-Unis : Nouvelle cyberattaque en Louisiane, l’état d’urgence décrété
CYBERCRIMINALITÉ•L’attaque au ransomware a été détectée quelques heures après son lancement, mais n’a pas affecté les services d’urgence de la Nouvelle-Orléans20 Minutes avec agence
La maire de La Nouvelle-Orléans, LaToya Cantrell, a déclaré l’état d’urgence après une cyberattaque de type rançongiciel, lancée par des pirates informatiques contre sa ville ce vendredi matin, rapporte Forbes. Les employés municipaux ont reçu l’ordre d’éteindre leurs ordinateurs et de se déconnecter du wifi. L’ensemble des serveurs ont également été débranchés, a indiqué sur Twitter NOLA Ready, l’organe chargé de gérer les situations d’urgence de la ville de Louisiane.
Il s’agit d’une « mesure de précaution ». Sur le réseau social, les responsables locaux ont tenu à rassurer la population sur l’impact de l’attaque. Ils ont notamment précisé que les services d’urgence n’étaient pas affectés par le problème. Le réseau de caméras de surveillance a été déconnecté mais les images filmées restent disponibles. Lors d’une conférence de presse tenue ce dimanche, les autorités ont expliqué que « rien n’indique que cet incident de cybersécurité ait entraîné de sérieuses pertes de données ».
Ce n’est pas la première attaque
LaToya Cantrell a ensuite tweeté que les services municipaux seraient tous ouverts ce lundi même si certains ne pourraient pas fonctionner comme d’habitude. L’attaque, qui s’est produite à 5 heures ce vendredi, a été détectée environ six heures plus tard. La nature exacte de ransomware utilisé par les hackers n’a pas été précisée et aucune demande de rançon n’a été reçue, rapporte Forbes.
La Louisiane avait déjà été visée par une cyberattaque en novembre dernier. En juillet, l’ensemble des ordinateurs des établissements scolaires de l’État avaient été mis hors-ligne et l’état d’urgence avait été décrété suite à une attaque similaire.
Ce type de virus « n’est pas toujours immédiatement visible et l’attaque peut rester indétectée pendant un moment avant d’être activée », analyse le spécialiste en cybersécurité Colin Bastable. Ce dernier estime que l’incident pourrait être lié aux précédentes attaques.