ENQUETEDémantèlement d’un vaste trafic d’objets archéologiques en Italie

Italie : Démantèlement d’un vaste trafic d’objets archéologiques

ENQUETEL’enquête, qui avait commencé en 2017, a permis l’arrestation de 23 suspects et la saisie d’environ 10.000 objets
20 Minutes avec agences

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L’opération a mobilisé plus de 350 policiers à travers l’Europe. Un vaste réseau criminel impliqué dans un trafic international d’objets archéologiques grecs, pillés lors de fouilles illégales dans le sud de l’Italie, a été démantelé. Vingt-trois suspects ont été arrêtés et 10.000 objets environ ont été saisis dans cinq pays, ont indiqué ce lundi l’Agence européenne de coopération entre les polices criminelles Europol et l’unité européenne de coopération judiciaire Eurojust.

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« Les fouilles illégales étaient gérées par un groupe de crime organisé bien structuré » et « menées par deux Calabrais vivant dans la province de Crotone », ont déclaré les agences dans un communiqué commun. Selon les médias italiens, les deux hommes considérés comme les chefs de l’organisation, âgés de 59 et 30 ans, figurent parmi les personnes arrêtées.

Des sites pillés aux bulldozers

Le groupe comprenait « des pillards, des intermédiaires et des mules opérant depuis différentes régions d’Italie », ont précisé Eurojust et Europol. Des criminels chargés de coordonner la chaîne d’approvisionnement agissaient également depuis la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la Serbie. Certains des objets récupérés datent des IVe et IIIe siècles av. J.-C. Parmi eux figurent des vases en terre cuite et des lampes à huile, des plats représentant des scènes animalières, des fibules (agrafe servant à fixer un vêtement) et divers bijoux.

D’après les médias italiens, qui citent des sources policières, les équipes de pilleurs opéraient sur les sites avec des bulldozers. Ils creusaient de véritables cratères avant de tamiser la terre et de la passer aux détecteurs de métaux.