ARCHÉOLOGIEDécouverte d'un corps et d'une tête de Bouddha au Cambodge

Cambodge : Découverte d’un corps et d’une tête de Bouddha lors de fouilles

ARCHÉOLOGIELe corps et la tête de la statue, distants de trois mètres, ont été découverts à l’occasion de fouilles devant la tour centrale du Prasat Top
20 Minutes avec agence

20 Minutes avec agence

Le Cambodge n’a pas encore révélé la totalité de ses trésors archéologiques. Dans la province de Siem Reap, qui accueille les célèbres temples d’Angkor Vat, une équipe de chercheurs a fait une nouvelle découverte fascinante, rapporte Ouest-France ce vendredi.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Le 24 octobre dernier, la tête et le corps d’une statue de Bouddha ont été retrouvés à l’occasion de fouilles sur les terrasses antiques proches du Prasat Top, ou Temple de Top, daté du IXe siècle.

Le corps était enfoui à la verticale

La précieuse découverte a été officialisée par l’autorité cambodgienne pour la protection du site et l’aménagement de la région d’Angkor (APSARA). Pour l’heure, la tête et le corps de la statue ont été confiés aux spécialistes de l’Institut de Nara. Les pièces y seront nettoyées et feront l’objet d’une restauration.

Le corps était enfoui en position verticale, à environ un mètre sous la fondation du trône. La tête, elle, a été retrouvée environ trois mètres plus loin, enterrée à une profondeur de 40 centimètres.

Une statue d’époque inconnue

À ce stade, les archéologues ignorent à quelle époque ces deux pièces ont pu être fabriquées. La statue pourrait avoir été conçue entre 1431 et 1863, soit une période assez large. La datation s’annonce compliquée, mais les différentes analyses et investigations prévues devraient permettre aux chercheurs d’en apprendre davantage sur l’histoire de ce Bouddha.

Dans la foulée, l’APSARA a pris des mesures pour protéger le site, à travers notamment l’installation d’une centaine de bornes de délimitation sur le lieu des fouilles.