Le gouvernement veut expulser les étrangers condamnés pour violences sexuelles
IMMIGRATION•Mercredi, Edouard Philippe a dévoilé un ensemble de mesures, à l’issue d’un comité interministériel sur l’immigration, concernant notamment la question des quotas et l’accès aux soins20 Minutes avec AFP
La mesure est passée inaperçue, mercredi, lors des annonces du Premier ministre, Édouard Philippe, à l’issue d’un comité interministériel sur l’immigration. Les étrangers condamnés pour des violences sexuelles ou sexistes seront désormais expulsés.
« Nous allons désormais expulser les citoyens étrangers condamnés pour violences sexistes ou sexuelles », s’est félicitée Marlène Schiappa, la secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, dans une interview accordée à Marianne, ce jeudi.
« Ces violences ne sont excusables en aucun cas »
« Ces violences ne sont excusables en aucun cas, y compris lorsqu’elles se produisent chez des populations en difficulté », a expliqué Marlène Schiappa, avant d’ajouter : « Je ne vois pas qui pourra honnêtement nous dire qu’un citoyen étranger qui a violé une femme, peut rester sur le territoire sans que cela pose problème ! ».
Interrogée sur la « double peine » infligée à ces personnes étrangères, c’est-à-dire le fait d’être condamnées puis expulsées du territoire, Marlène Schiappa a expliqué n’avoir « aucun problème à assumer cette position ». « C’est le ministre de l’Intérieur et la garde des Sceaux qui décideront du meilleur moyen d’application pour mettre cette mesure en œuvre, cela peut aller de la circulaire à la loi », a ajouté la secrétaire d’Etat.