Adam Mosseri, PDG d’Instagram, a récemment été la cible de «swatting», de faux appels d’urgence qui provoque l’intervention des forces de l’ordre chez la victime du canular. Le responsable américain a subi deux appels depuis début novembre, rapporte le New York Daily News relayé par Numerama.

Dans un cas, la police est intervenue armée dans la résidence d’Adam Mosseri située San Francisco. Dans l’autre, elle est intervenue dans un appartement new-yorkais qui appartient à son frère. Dans les deux cas, les autorités avaient le devoir de se rendre sur place au moins par mesure de sécurité, en raison des faits décrits au téléphone.

Des coups de feu dans un appartement

Le premier appel a été passé vendredi dernier. L’appelant signalait qu’une fusillade était en cours dans une maison à San Fransisco. Les policiers, armés et prêts à donner l’assaut, ont heureusement vite compris qu’il s’agissait d’un canular. Deux jours plus tard, un autre appel a été passé. L’appelant, qui prétendait être le frère d’Adam Mosseri, a expliqué qu’il avait tiré sur sa femme à trois reprises, et a indiqué une adresse qui s’est effectivement avérée être celle du frère du PDG.

Le dirigeant d’Instagram n’est pas le seul employé du groupe Facebook à être victime de swatting, précise Numerama. Un spécialiste de la cybersécurité pour le réseau social en a récemment aussi été victime. Aux Etats-Unis, le swatting est considéré comme un crime. En France, c’est un délit qui peut être puni de deux ans de prison et 30.000 euros d’amende.