SYRIELes Kurdes favorables au plan allemand d’une zone « internationale »

Offensive turque contre les Kurdes : les Kurdes favorables au plan allemand d’une zone « sous contrôle international »

SYRIEMardi, Annegret Kramp-Karrenbauer, la ministre allemande de la Défense a proposé la mise sur pied d’une zone sécurisée internationale dans le Nord-Est de la Syrie
La Turquie a lancé une offensive contre les forces kurdes du nord-est de la Syrie, alliées des Occidentaux dans la lutte antijihadiste, suscitant une volée de critiques internationales.
La Turquie a lancé une offensive contre les forces kurdes du nord-est de la Syrie, alliées des Occidentaux dans la lutte antijihadiste, suscitant une volée de critiques internationales. - BULENT KILIC / AFP
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Les Kurdes se sont dits favorables, ce jeudi, au plan présenté par l’Allemagne, visant à créer une « zone de sécurité » sous contrôle international dans le nord de la Syrie, a affirmé le chef des Forces démocratiques syriennes (FDS), dominées par les combattants kurdes.

« Il existe un projet (…) visant à déployer une force internationale dans la zone de sécurité. Nous le réclamons et l’acceptons », a affirmé Mazloum Abdi.

« Poursuivre la lutte contre (l’organisation) Etat islamique » et reconstruire la région

Mardi, Annegret Kramp-Karrenbauer, la ministre allemande de la Défense a proposé la mise sur pied d’une zone sécurisée internationale dans le Nord-Est de la Syrie après l’offensive turque, justifiant la nécessité de « poursuivre la lutte contre (l’organisation) Etat islamique ». Elle a également mis en avant la nécessité de participer à la reconstruction de la région afin que les gens qui ont fui les exactions commises par le groupe EI puis devant l’avancée des troupes turques « puissent rentrer chez eux ».

Ankara a lancé le 9 octobre une offensive contre des combattants kurdes dans le Nord-Est de la Syrie à la suite de l’annonce du retrait militaire américain de la région. La Turquie, qui réclame une « zone de sécurité » à sa frontière, a depuis suspendu son offensive à la faveur d’une fragile trêve négociée entre Américains et Turcs.