Un deuxième lanceur d'alerte est prêt à témoigner sur le président américain Donald Trump, visé par une enquête parlementaire en vue d'une procédure de destitution.

Son avocat, Mark Zaid, a indiqué à la chaîne de télévision ABC News que son client était également membre des services de renseignement et avait une connaissance directe de certains des éléments évoqués par son confrère ayant trait à une conversation téléphonique entre Donald Trump et son homologue ukrainien.

Donald Trump et « l’ingérence » de l’Ukraine

Ce deuxième lanceur d’alerte a été entendu par l’inspecteur général des services de renseignement, Michael Atkinson, toujours selon Mark Zaid cité par la chaîne. Mais il n’a pas encore contacté ou été contacté par les commissions parlementaires menant l’enquête. Vendredi soir, le New York Times avait déjà évoqué l’existence d'un deuxième lanceur d’alerte, qui se serait lui aussi inquiété de l’attitude du président vis-à-vis de l’Ukraine.

Le premier lanceur d’alerte avait jugé que dans son appel du 25 juillet avec Volodymyr Zelensky, Donald Trump avait « sollicité l’ingérence » de l’Ukraine dans la campagne pour sa réélection en 2020, en lui demandant de l’aider à rassembler des informations compromettantes sur le démocrate Joe Biden.

Donald Trump a de nouveau défendu samedi son coup de fil « parfait » avec Volodymyr Zelensky, accusant le lanceur d’alerte d’être inexact dans sa version des faits.

Ce dimanche, un autre avocat a confirmé représenter « plusieurs » autres lanceurs d'alerte.