FAKE NEWS ?Trump affirme en savoir «beaucoup» sur l'explosion mystérieuse en Russie

Explosion d'une base militaire en Russie: Donald Trump affirme en savoir «beaucoup» sur l'affaire

FAKE NEWS ?Le président a mentionné le missile « Skyfall », soi-disant possédé par les Etats-Unis dans une version « plus avancée »
20 Minutes avec agences

20 Minutes avec agences

Donald Trump a affirmé ce lundi en savoir « beaucoup » sur l’explosion qui s’est produite jeudi dernier sur une base militaire en Russie. « Les Etats-Unis en ont appris beaucoup sur l’explosion d’un missile défectueux en Russie », a tweeté le président américain.

Mentionnant le missile « Skyfall », il a assuré : « Nous avons une technologie similaire, mais plus avancée ». Cette affirmation a immédiatement été démentie par un expert. « Voilà qui est bizarre », a répliqué Joe Cirincione sur Twitter. « Nous n’avons pas de programme de missile de croisière à propulsion nucléaire. »

a

Le missile « Skyfall », une arme « invincible » selon Poutine

« Nous avons essayé d’en développer un, dans les années 1960 », a ensuite expliqué l’expert, président de la fondation Ploughshares Fund, qui milite pour une dénucléarisation globale. « Mais c’était trop délirant, trop infaisable, trop cruel même pour ces années de folie nucléaire de la Guerre froide. »

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Selon les experts américains, l’accident russe est probablement lié aux tests du missile de croisière à propulsion nucléaire, baptisé 9M730 « Bourevestnik » par la Russie. Vladimir Poutine l’a mentionné début 2019 comme l’une des nouvelles armes « invincibles » de la Russie.

L’Otan a, de son côté, nommé ce missile russe « SSC-X-9 Skyfall ». L’explosion a fait au moins cinq morts. Quelques jours plus tard, les autorités russes ont reconnu que l’accident était lié aux tests de « nouveaux armements », promettant de les mener « jusqu’au bout ». La base où a eu lieu l’explosion, ouverte en 1954, est spécialisée dans les essais de missiles, notamment des missiles balistiques.