MONDENetanyahu veut des sanctions immédiates si l’Iran viole l’accord nucléaire

Benjamin Netanyahu réclame des «sanctions immédiates» si l’Iran viole l’accord nucléaire

MONDEL’Iran a annoncé lundi que ses réserves d’uranium enrichi passeraient à partir du 27 juin au-dessus de la limite imposée par l’accord nucléaire international
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réclamé lundi des « sanctions immédiates » contre l’Iran de la part de la communauté internationale si Téhéran dépasse, comme il l’a annoncé lundi, les limites de stocks d’uranium enrichi autorisées par l’accord international de 2015.

Les « snapback sanctions »

Benjamin Netanyahu a réclamé, lors d’une cérémonie à Jérusalem, que la communauté internationale applique « immédiatement » le mécanisme de sanctions (« snapback sanctions ») inscrit dans l’accord de 2015, si la République islamique enfreint cet accord.

L’Iran a annoncé lundi que ses réserves d’uranium enrichi passeraient à partir du 27 juin au-dessus de la limite imposée par l’accord nucléaire international, dont Washington s’est retiré unilatéralement en mai 2018 rétablissant et renforçant des sanctions contre Téhéran.

« La communauté internationale devra immédiatement imposer le régime de sanctions convenu préalablement, les snapback sanctions, si l’Iran met à exécution ses menaces et viole l’accord nucléaire », a déclaré Benjamin Netanyahu, grand pourfendeur des activités nucléaires iraniennes, selon des propos rapportés par ses services.

« Israël ne permettra pas à l’Iran d’obtenir l’arme nucléaire »

« Israël ne permettra pas à l’Iran d’obtenir l’arme nucléaire », a-t-il ajouté. Fruit d’intenses efforts diplomatiques entre l’Iran et le Groupe des Six (Allemagne, Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie), l’accord nucléaire conclu à Vienne en 2015 vise à limiter drastiquement le programme nucléaire de la République islamique en échange d’une levée des sanctions économiques internationales contre ce pays.

Mais Washington s’est retiré unilatéralement du pacte en mai 2018 et a rétabli de lourdes sanctions contre Téhéran, qui presse depuis des mois les autres partenaires de l’aider à en atténuer les effets dévastateurs pour son économie.

Jusqu’ici, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a certifié que l’Iran agissait en conformité avec les engagements qu’il a pris à Vienne.