CATASTROPHE NATURELLELa Namibie va vendre un millier d'animaux sauvages à cause de la sécheresse

Buffles, girafes, éléphants ... La Namibie va vendre un millier d'animaux sauvages à cause de la sécheresse

CATASTROPHE NATURELLETouchée par une terrible sécheresse, la Namibie est contrainte de vendre des centaines d’animaux sauvages
20 Minutes avec agences

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La Namibie souffre actuellement d’une des pires sécheresses de ces dernières années. La météo locale estime même que, dans certaines parties du pays, c’est du jamais vu depuis plus de 60 ans.

Le pays a donc déclaré en mai l’état de catastrophe naturelle et a décidé de mettre en vente un millier d’animaux sauvages pour limiter les pertes et financer la conservation des espèces, a annoncé le ministère de l’Environnement.

Pour ne pas voir les animaux mourir de faim

« Cette année étant une année de sécheresse, le ministère aimerait vendre différents types d’animaux qui se trouvent dans des zones protégées afin de générer des fonds qui sont nécessaires pour les parcs et la gestion de la vie sauvage », a déclaré le porte-parole du ministère, Romeo Muyunda.

« Les conditions de pâturage dans la plupart de nos parcs sont extrêmement mauvaises et si nous ne réduisons pas le nombre d'animaux, cela conduira à une perte d’animaux qui mourront de faim », a-t-il dit. En avril, un rapport du ministère de l’Agriculture avait indiqué que 63.700 animaux avaient péri en 2018 en raison de la sécheresse​.

600 buffles, 28 éléphants, 65 oryx…

La Namibie a annoncé au cours de la semaine que le gouvernement allait vendre un millier d’animaux : 600 buffles, 150 springboks, 65 oryx, 60 girafes, 35 élans, 28 éléphants, 20 impalas et 16 kudus. Les autorités espèrent obtenir 1,1 million de dollars destinés à la conservation des espèces. Il y a actuellement 960 buffles dans les parcs nationaux, 2.000 springboks, 780 oryx et 6.400 éléphants.

La Namibie a sollicité l’aide internationale. « Les moyens de subsistance d’une majorité de Namibiens sont menacés, notamment ceux qui dépendent des activités de l’agriculture », avait déclaré en mai la Première ministre, Saara Kuugongelwa-Amadhila.