Bush passe le témoin à McCain
USA2008•Après une première journée chaotique et une série d'annonces embarrassantes...Philippe Berry, à Los Angeles
De notre correspondant à Los Angeles
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Ça y est, George W. Bush a passé le relais. De loin. Depuis le perron de la Maison Blanche. Officiellement, c’est parce qu'il se rendra en Louisiane mercredi. Plus probablement car sa présence à la convention républicaine, devant les caméras, n’aurait pas vraiment aidé John McCain. Il a donc fait ce qu’on attendait de lui: parlé peu (6 min montre en main). L’occasion de dire que John McCain était «prêt à diriger le pays» et de louer un homme «à l’esprit indépendant, qui poursuivra les baisses d’impôts» et avec qui «l’Amérique sera en sécurité».
Enfin le «traître» Joe Lieberman (sénateur sous l’étiquette «indépendant démocrate»), est venu au micro «soutenir son ami John Mcain». L’ancien colistier d’Al Gore a définitivement franchi le Rubicon appelant «tous les démocrates et les indépendants à faire le choix, non pas du parti, mais du meilleur candidat pour le pays, John McCain».
Enfin le «traître» Joe Lieberman (sénateur sous l’étiquette «indépendant démocrate»), est venu au micro «soutenir son ami John Mcain». L’ancien colistier d’Al Gore a définitivement franchi le Rubicon appelant «tous les démocrates et les indépendants à faire le choix, non pas du parti, mais du meilleur candidat pour le pays, John McCain».
Enfin le «traître» Joe Lieberman (sénateur sous l’étiquette «indépendant démocrate»), est venu au micro «soutenir son ami John Mcain». L’ancien colistier d’Al Gore a définitivement franchi le Rubicon appelant «tous les démocrates et les indépendants à faire le choix, non pas du parti, mais du meilleur candidat pour le pays, John McCain».
Ce mardi, tous les républicains ont longuement parlé de John McCain, de sécurité nationale, et de baisses d’impôts. Mais pas de l’économie, préoccupation n°1 des Américains. A suivre mercredi s’ils rectifient le tir, avec le discours de Sarah Palin.
Revivre la soirée
22h00 - Lieberman franchit sans doute définitivement le Rubicon en appelant tous les "démocrates et indépendants à faire" comme lui "et à choisir le meilleur candidat pour le pays, John McCain".
C'est fini pour ce soir ! A demain.
21h45 - C'est la 20e fois de la journée qu'on entend de McCain qu'il met "the country first" (le pays d'abord). Lieberman va se faire fusiller par les démocrates, car il ne fait pas que soutenir "son ami" McCain, mais il attaque Obama sur le changement, arguant que "McCain est le seul à combattre sur le terrain les intérêts spéciaux à Washington". Bon il adoucit l'attaque en louant "l'éloquence et le talent d'Obama, qui fera sans doute de grandes choses pour le pays dans le futur". Mais pour Lieberman, "l'éloquence ne remplace pas l'expérience".
21h40 - Il est tard, alors le rythme est soutenu. Voilà maintenant celui que certains démocrates appellent "Judas", aka Joe Lieberman, ancien candidat d'Al Gore à la vice-présidence, aujourd'hui au Sénat comme "indépendant démocrate", mais qui soutient John McCain. Parlant de Gustav, Lieberman attaque en disant "que c'est triste qu'il faille un ouragan pour nous rappeler qu'avant d'être démocrate ou républicain, nous sommes Américains". "Qu'est ce que je fais là vous demandez vous? Je suis là pour soutenir John McCain parce que le pays est plus important que le parti".
21h30 - Maintenant c'est le portrait de "John le maverick", le franc-tireur à l'esprit indépendant. Fred Thompson cite aussi l'Irak et cette guerre que les Etats-Unis "sont en train de gagner" grâce à l'envoi supplémentaire de troupes pour lequel John McCain a plaidé. Ou son opposition à son héro, Reagan, qui voulait envoyer des soldats au Liban. Thompson finit par dresser les différences entre démocrates et républicains. Selon lui, le choix est claire, si les Américains veulent "moins de bureaucratie, moins d'impôts et une armée plus forte".
21h20 - Fred passe au portrait de McCain, dont le père et la mère "étaient des rebelles". "Vous voyez où ca mène", plaisante-t-il. Et Fred met le ton pour raconter l'histoire du guerrier McCain et de ses exploits au Vietnam. Lire notre portrait de McCain McCain n'a donc jamais laché un nom pendant ses 5 ans d'emprisonnement, si ce n'est les noms de la ligne offensive des Greeb Bay Packers (foot us). "Sagesse, courage", deux qualités "indispensables à un président".
21h10 - Et voilà Arthur Branch de la série Law and Order qui arrive, aka l'ancien candidat Fred Thompson. Freddie consacre les 5 premières minutes de son speech à défendre Sarah Palin contre "les médias et les experts du dimanche". Il dresse le portrait d'une femme "compétente", qui "contrairement à d'autres à l'expérience de gouverner un Etat et sait aussi assaisonner le caribou".
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21h05 - Bush loue un homme «à l’esprit indépendant qui poursuivra les baisses d’impôts et assurera les besoins en énergie en investissant dans les énergies du futur et dans les forages offshore». Il parle ensuite de la situation en Irak, quand les démocrates au congrès voulaient «retirer toutes les troupes». Mais «j’ai tenu bon et envoyé davantage de soldats. Un sénateur m’a soutenu et c’était John McCain. Il préfère risquer de perdre une élection mais gagner la guerre». Et Bush de se lancer dans une tirade sur «un monde dangereux» post 11-septembre.
George «a la foi dans le futur et dans le pouvoir de la liberté qui peut soulever des montagnes. Foi aussi dans le choix des Américains, qui éliront John McCain». Et de finir par une blague: Je ne suis pas là ce soir mais il y a ma femme, et vous y avez clairement gagné au change». Bon 5min chrono, c'était un peu service minimum George !!
21h - Depuis la Maison Blanche, Bush se lance donc dans son plaidoyer pour McCain, qui "par son expérience" est "prêt à diriger le pays". McCain c'est une histoire "au service des autres", et Bush de raconter les 5 ans où McCain a été retenu prisonnier au Vietnam. "Ses bras ont été cassés, mais pas son honneur". Bush attaque "la gauche en colère" qui ne réussira pas plus à briser la determination de McCain.
20h45 - George Bush Senior a pris un coup de vieux! Il arrive dans la salle sous les applaudissements. Séance d'hommage aux vétérans, et c'est la first lady en personne qui arrive. Elle salue "un ticket extraordinaire, avec un héros de l'Amérique et une femme exécutive et indépendance" qui sera "la première vice présidente des Etats-Unis". Et elle présente les combats de son mari pour l'éducation, dans la lutte contre le sida et la malaria, et grâce à qui les Irakiens vivent libre, et les Américains en sécurité. Applaudissement dans la salle.
18h30 - Différences idéologiques (voir 16h30) et aussi musicales. Les républicains tappent en ce moment des mains sur de la country. Et puis c'est de la pop chrétienne avec Rachael Lampa. Pour les choses plus sérieuses, des extraits de discours à venir de Bush ont été communiqués. Il dira notamment que "McCain est prêt à diriger le pays" car il a tiré "les leçons du 11 septembre. Nous vivons dans un monde dangereux".
16h30 - A la tribune de l'Xcel Center, une speaker donne le ton: "le gouvernement, ce n'est pas une famille, ni l'église". Si on compare au discours d'Obama de jeudi dernier, tenance très social-libéral, il y a bien là une vraie différence idéologique sur le rôle de l'état entre démocrates et républicains. Et si cette élection, au-delà de la gue-guerre sur "qui a l'expérience, qui incarne le changement" était un bon vieux choix à l'ancienne?
Avant match
Après des débuts chaotiques et éclipsés par l’ouragan Gustav, les républicains entament ce mardi la deuxième journée de leur convention nationale organisée à Saint-Paul (Minnesota).
La journée inaugurale a aussi été marquée par par l’annonce de la grossesse de la fille de Sarah Palin, colistière de John McCain, connue pour ses valeurs chrétiennes et son engagement contre l’avortement. Cette annonce, pour le moins fracassante, ne faisait d’ailleurs que suivre une série d’autres « casseroles » déterrées par les médias américains.
Il s’agit donc pour McCain de reprendre la main, et de changer le ton de cette deuxième journée. Quelques heures avant l’ouverture, le candidat républicain s’est déclaré «très, très fier» de sa colisitière. Ca, c’est fait.
Reste à donner à cette deuxième journée le faste et la solennité qui ont caractérisé la convention démocrate de Barack Obama. Cela se fera sans George W. Bush et Dick Cheney, mais le président américain devrait intervenir via une liaison sattelite dans la soirée.
L'ancien candidat (et acteur de Law and Order) Fred Thompson, ainsi même que le sénateur traître Joe Lieberman (ancien démocrate) doivent aussi prononcer des discours.
A suivre, en presque-live, sur 20minutes.fr la deuxième journée de la convention républicaine.
USA2008