«Momo challenge»: La poupée terrifiante du défi macabre a été détruite par son créateur
JAPON•« Elle était censée faire peur aux gens, oui, mais pas faire du mal à quiconque », a assuré Keisuke Aiso, l’artiste qui a créé la poupée reprise dans le « Momo challenge »20 Minutes avec agences
«J’aurais été heureux si ce type de challenge n’avait jamais existé. » L’artiste japonais Keisuke Aiso a affirmé ce lundi avoir détruit la poupée effrayante qu’il avait créée et qui avait été reprise ensuite sur les réseaux sociaux pour le « Momo Challenge », un défi macabre très décrié.
Celui qui dirige Link Factory, une entreprise spécialisée dans les accessoires pour séries télévisées, a ajouté n’avoir jamais eu l’intention de causer du tort.
Elle s’inspirait d’un fantôme japonais nommé « ubume »
La poupée, d’un mètre de haut aux yeux exorbités, au visage émacié et aux cheveux filandreux, s’inspirait d’un fantôme japonais nommé « ubume » représentant une femme mourant en couches, a expliqué Keisuke Aiso.
Sa version originale a été détruite l’an passé en raison de son état de dégradation, et non pour son utilisation dans le cadre du « Momo Challenge », selon son créateur. « Elle était censée faire peur aux gens, oui, mais pas de faire du mal à quiconque », a-t-il néanmoins souligné.
Elle avait pour la première été présentée en 2016 lors d’une exposition à Ginza, quartier chic de Tokyo, mais n’avait alors pas attiré l’attention. Cette poupée n’était qu’une des nombreuses poupées réalisées par Keisuke Aiso sur le thème des fantômes.
Un Français a porté plainte après la mort de son fils
Accessible sur messageries instantanées ou sur Youtube, le « Momo challenge » incite les participants, en les menaçant, à commettre des actes dangereux pouvant aller jusqu’à la mort.
En France, un père a porté plainte fin 2018 après la mort de son fils, retrouvé pendu avec sa ceinture de kimono dans sa chambre. Il aurait été selon sa famille pris au piège du « Momo Challenge ».