TENTATIVE DE PUTSCHDes mandats d'arrêt émis contre des militaires turcs proches de Gülen

Turquie: Des mandats d'arrêt émis contre une centaine de militaires soupçonnés de liens présumés avec Fethullah Gülen

TENTATIVE DE PUTSCHLes personnes recherchées sont soupçonnées d'être liées à la confrérie de Fethullah Fethullah Gülen, accusé par la Tuquie d'avoir fomenté le putsch manqué de juillet 2016
Le prédicateur Fethullah Gülen, le 24 septembre 2013, dans sa résidence aux Etats-Unis.
Le prédicateur Fethullah Gülen, le 24 septembre 2013, dans sa résidence aux Etats-Unis. - AFP
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Une centaine de mandats d’arrêt ont été émis par les autorités turques contre des militaires soupçonnés de liens avec Fethullah Gülen, un prédicateur accusé par la Turquie d’avoir fomenté le putsch manqué de juillet 2016, a annoncé le bureau du procureur d’Ankara, ce lundi.

Les mandats visent 100 militaires de l’armée de terre, dont 43 lieutenants et 50 sergents, ainsi qu’un civil travaillant au ministère du Commerce, a précisé le bureau du procureur. Neuf autres mandats d’arrêt ont par ailleurs été émis contre neuf personnes travaillant au ministère de la Santé ou dans des hôpitaux, dont huit ont d’ores et déjà été interpellées.

Les partisans de Gülen traqués sans relâche par les autorités turques

Les personnes recherchées sont soupçonnées d’être liées à la confrérie de Fethullah Gülen, qui vit aux Etats-Unis depuis une vingtaine d’années. Les autorités turques l’accusent d’avoir créé un « Etat parallèle » dans les institutions turques dans l’objectif de renverser le gouvernement et d’avoir été le cerveau de la tentative de coup d’Etat du 15 juillet 2016. Fethullah Gülen nie tout lien avec le putsch avorté et affirme diriger un réseau pacifique d’ONG et d’écoles.

Depuis le putsch manqué, les autorités traquent sans relâche ses partisans et ont lancé des purges d’une ampleur sans précédent dans l’histoire moderne du pays. Quelque 55.000 personnes ont été arrêtées et plus de 140.000 limogées ou suspendues. Plus de deux ans et demi après le coup de force, les arrestations se poursuivent, avec plusieurs centaines de personnes interpellées chaque semaine.