NOMINATION«Un mur est un mur!»... Donald Trump ne veut plus utiliser d'autres mots

«Un mur est un mur!»: Donald Trump ne veut plus utiliser d'autres mots

NOMINATIONDepuis plusieurs semaines, Donald Trump mettait en avant le mot de « barrière » dans l’espoir de rendre le projet plus acceptable aux yeux des démocrates...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Donald Trump a décidé d’appeler un chat un chat. Après avoir utilisé le mot « mur », puis le mot « barrière », il a finalement décidé de revenir au premier terme. Le président américain a fait évoluer sa rhétorique sur son projet emblématique de campagne, au moment où les négociations en quête d’un compromis budgétaire reprennent au Congrès.

Depuis plusieurs semaines, certains élus républicains, mais aussi Donald Trump lui-même à l’occasion, mettent en avant le mot « barrière »​ à la frontière avec le Mexique avec l’espoir de rendre le projet plus acceptable aux yeux des démocrates et d’éviter un nouveau « shutdown ».

« Appelons-les désormais des murs et arrêtons les jeux politiques ! »

Jeudi matin, le président américain a estimé que cela ne servait à rien. « Appelons-les désormais des murs et arrêtons les jeux politiques ! », a-t-il tweeté, comme s’il s’adressait à ses propres conseillers. « Un MUR est un MUR ! », a-t-il ajouté, majuscules à l’appui.

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Dans une rafale de tweets, il a aussi estimé que les élus républicains perdaient leur temps à négocier : « Les démocrates (…) ne débloqueront pas d’argent pour construire le mur dont nous avons désespérément besoin ».

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Le mur sortira de terre « d’une façon ou d’une autre »

Il a également réaffirmé que le mur sortirait de terre « d’une façon ou d’une autre », laissant une nouvelle fois entendre qu’il pourrait déclarer le pays en situation « d’urgence », une mesure qui lui permettrait d’activer des pouvoirs extraordinaires afin de contourner le Congrès.

A l’issue du « shutdown » le plus long de l’histoire américaine, Donald Trump a fini par céder face aux démocrates fin janvier, en acceptant le financement temporaire des services fédéraux sans que le moindre dollar n’ait été débloqué pour le mur. Mais le répit n’est que temporaire : il prendra fin le 15 février.