JUSTICEVers un non-lieu général dans l'affaire des frégates de Taïwan

Vers un non-lieu général dans l'affaire des frégates de Taïwan

JUSTICEL'instruction n'a pas mis en évidence l'existence de rétrocommissions...
Avec agence

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Le procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin, a formellement signé le 24 juillet dernier un réquisitoire aux fins de non-lieu général, dans l'affaire des frégates de Taïwan. L'information du «Figaro» a été confirmée mercredi matin par le parquet de Paris.


«Adressé aux juges du pôle financier, Renaud Van Ruymbeke et Xavière Siméoni, le document estime que l'instruction n'a pas mis en évidence l'existence de rétrocommissions versées à des personnalités en marge de la vente de six frégates à Taïwan en 1991», précise le quotidien.

La tentative d'escroquerie, pas caractérisée


«Le parquet estime par ailleurs que la tentative d'escroquerie n'est pas caractérisée pour poursuivre la plainte déposée en 1997 par Thomson-CSF» à l'encontre d'Alfred Sirven, Loïk Le Floch-Prigent, Christine Deviers-Joncour et Gilbert Miara, ajoute encore «Le Figaro».


En 1991, six frégates françaises avaient été livrées à Taïwan par le groupe Thomson (devenu depuis Thales), pour un montant de 2,5 milliards de dollars. Lors de cette transaction, d'importants dessous-de-table auraient été versés, selon les autorités taïwanaises.


900 millions d'euros en Suisse


Le principal suspect de cette affaire est l'homme d'affaires taïwanais Andrew Wang, soupçonné d'avoir organisé un système de détournements massifs. Au total, 900 millions de dollars sont toujours bloqués dans les banques suisses dans le cadre de cette affaire.