CONSTRUCTIONVIDEO. Donald Trump menace de fermer la frontière avec le Mexique

VIDEO. «Shutdown»: Donald Trump menace de fermer la frontière avec le Mexique, faute de financement du mur

CONSTRUCTIONLes négociations entre démocrates et républicains ont échoué, jeudi, à mettre fin au « shutdown » aux Etats-Unis...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Alors que la question du financement du mur a provoqué un « shutdown », la paralysie partielle de l’administration fédérale américaine depuis le 22 décembre, Donald Trump a menacé, ce vendredi, de fermer la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique si les démocrates du Congrès n’acceptaient pas la construction de l’édifice.

« Nous allons être contraints de fermer la frontière sud complètement si les Démocrates obstructionnistes ne nous donnent pas l’argent pour terminer le mur », a affirmé Donald Trump dans un tweet, leur demandant également de « changer les lois ridicules sur l’immigration dont notre pays est affublé ».

Une « opération rentable »

Le président américain a expliqué qu’il considérerait une telle fermeture comme une « opération rentable », arguant du fait que « les Etats-Unis perdent tellement d’argent en faisant du commerce avec le Mexique avec l’Aléna, plus de 75 milliards par an (sans inclure l’argent de la drogue qui serait plusieurs fois ce montant) ».

L’Accord de libre-échange nord-américain (Alena) qui lie le Canada, le Mexique et les Etats-Unis a été régulièrement dénoncé par Donald Trump qui a exigé de ses voisins qu’il soit renégocié. Un nouvel accord visant à le remplacer a été signé fin novembre.

Le « shutdown » prolongé au moins jusqu’à la semaine prochaine

Poursuivant une série de tweets, il a réitéré sa menace plusieurs fois : « Nous construisons un mur ou fermons la frontière sud ». En novembre, le président américain avait déjà menacé de fermer la frontière avec le Mexique pour lutter contre l’immigration clandestine.

Les négociations entre démocrates et républicains ont échoué jeudi à mettre fin au « shutdown » aux Etats-Unis. La paralysie partielle des administrations fédérales, qui a mis des centaines de milliers de fonctionnaires au chômage forcé, va donc se prolonger au moins jusqu’à la semaine prochaine.